Sénégal : pour le bien des populations, le gouvernement débourse 65 milliards pour mettre en place un…

Ousmane Sonko Sénégal

Crédits photo : Actu221

Au Sénégal, le gouvernement ne lésine pas sur les moyens pour satisfaire ses populations, comme le montrent les 65 milliards dernièrement déboursés pour rendre l’accès à l’eau universel.

En effet, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a lancé le 3 février 2025 à Kébémer un projet d’approvisionnement en eau potable en milieu rural (PAEP-MR).

Notons que ce programme de 65 milliards de Francs CFA s’inscrit dans la continuité du plan national d’investissement hydraulique initié en 2024.

Pourquoi autant de milliards déboursés par le Sénégal ?

Il faut savoir que l’initiative gouvernementale veut résoudre un problème critique : réduire les écarts entre zones urbaines et rurales en matière d’accès à l’eau potable.

Pour rappel, les centres urbains disposent d’un taux de couverture de 98,8%, tandis que les zones rurales atteignent 91%, avec des besoins notables dans les régions comme Kolda, Kédougou ou Tambacounda.

Notons que le projet PAEP-MR se caractérise par son aspect technique et infrastructurel.

Sur une période de 30 mois, il prévoit la construction et la rénovation de 85 forages et 89 châteaux d’eau, ainsi que le déploiement de 1450 kilomètres de réseaux de distribution.

L’installation de 5 unités de potabilisation et de traitement permettra d’assurer la qualité de l’eau distribuée, en réponse aux besoins sanitaires des populations rurales.

De plus, cette action s’inscrit aussi dans une stratégie nommée « autoroutes de l’eau », qui vise à équilibrer la distribution des ressources hydriques sur le territoire national.

Le dispositif inclut la mise en place de 85 abreuvoirs pour le bétail et 300 bornes fontaines, associant développement humain et appui aux activités agricoles.

En parallèle des infrastructures, le gouvernement lance une réforme du service public de l’eau en milieu rural.

Une évaluation indépendante du système de délégation est prévue, dans l’objectif d’améliorer la gestion et d’assurer la durabilité des installations.

Ce projet fait par ailleurs partie d’un programme de 1627 milliards FCFA, annoncé en 2024, qui vise l’accès généralisé à l’eau potable.

L’appui de la communauté internationale, dont la Banque mondiale avec un financement de 200 millions de dollars, renforce cette politique hydraulique nationale.