C’est un chiffre qui donne le vertige ! En 2023, les importations au Sénégal ont englouti la bagatelle de plus de 7000 milliards de francs CFA.
Un prix astronomique que le pays a dû s’acquitter pour combler ses éternels appétits d’outre-frontières.
Derrière ces 7000 milliards envolés, ce sont les miettes du commerce extérieur que le Sénégal est contraint de gober, au détriment de son indépendance alimentaire.
Avec 960 milliards dévorés rien que pour importer de la bouche, le pays semble bel et bien voué à mâcher les reliefs étrangers.
En tête de ce cruel tribut : le riz, fer de lance des importations alimentaires à 302 milliards FCFA.
Le précieux grain était suivi du blé et des céréales, autres pépites d’or venues d’ailleurs pour 187 milliards. Jusqu’aux huiles, maïs et légumes qui ont dû être tirés à prix d’or des greniers mondiaux.
Une dépendance alimentaire totale qui laisse un goût amer aux autorités sénégalaises. Car derrière ces torrents de devises englouties, c’est l’incapacité du pays à subvenir seul à ses besoins alimentaires qui se dresse. Un constat d’échec que même les flots de milliards ne suffisent à noyer.
Pourtant, à y regarder de plus près, ces importations révèlent aussi le fin gourmet que reste le Sénégalais.
Les 51 milliards de produits laitiers ou les 30 milliards de conserves en témoignent : pour satisfaire ses papilles les plus exigeantes, le pays accepte d’en payer le prix fort.
Un bien lourd tribut pour les plaisirs terrestres d’une nation qui, décidément, ne lésine pas sur sa gourmandise.
Qu’importe l’ardoise à régler, pourvu que les palais sénégalais aient de quoi se délecter !
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