Sénégal, Nigeria, Maroc, Ghana et bien d’autres ; treize nations africaines intègrent le Top 100 mondial des meilleurs écosystèmes de start-up selon le dernier rapport StartupBlink publié le 21 mai 2025.
L’Afrique du Sud conserve sa position de leader continental en occupant la 52e place mondiale. Cette stabilité confirme la robustesse de son écosystème entrepreneurial.
Par ailleurs, le Kenya progresse significativement en gagnant cinq rangs pour atteindre la 58e position globale, démontrant ainsi la vitalité croissante de son secteur technologique.
L’Égypte complète le podium africain à la 65e place mondiale, suivie de près par le Nigeria au 66e rang.
Cependant, ces deux géants économiques du continent accusent un léger recul par rapport à l’édition précédente. Le Cap-Vert surprend en se hissant à la 75e position, devançant des économies plus importantes.
Le Ghana confirme son dynamisme entrepreneurial en occupant la 81e place mondiale avec une progression remarquable de sept rangs.
La Tunisie réalise la plus forte progression africaine en gagnant huit places pour atteindre le 82e rang mondial. Cette performance souligne l’efficacité des politiques de soutien aux jeunes entreprises technologiques.
La Namibie (85e), le Maroc (88e) et le Sénégal (92e) complètent le Top 10 africain. Néanmoins, le Sénégal enregistre un recul par rapport à 2024, nécessitant des ajustements stratégiques pour retrouver sa dynamique. L’Ouganda (94e), le Rwanda (96e) et la Somalie (100e) ferment ce classement continental.
Le cabinet StartupBlink évalue les écosystèmes selon 33 indicateurs répartis en trois catégories principales.
D’abord, la quantité mesure le nombre de start-up, d’espaces de coworking et d’accélérateurs présents. Ensuite, la qualité analyse les investissements reçus, le nombre de licornes et la présence de centres de recherche internationaux. Enfin, l’environnement des affaires évalue la connectivité internet, les coûts technologiques et le cadre réglementaire.
Dix pays africains ont amélioré leur positionnement cette année, témoignant d’une dynamique positive généralisée.
Seuls le Sénégal et le Nigeria ont reculé, tandis que l’Afrique du Sud maintient sa position. Cette tendance globalement favorable illustre les efforts considérables déployés par les gouvernements africains pour développer leurs écosystèmes numériques.
Au niveau urbain, Lagos se distingue en atteignant la 76e position mondiale des villes les plus favorables aux start-up. Le Caire complète cette représentation africaine au 90e rang global.
Ces deux métropoles concentrent plusieurs licornes, valorisées à plus d’un milliard de dollars, ainsi que de nombreux incubateurs et accélérateurs de renommée internationale.