Mercredi 27 août 2025, un drame a frappé la mer au large de la Mauritanie : une pirogue transportant plus de 160 migrants sénégalais et gambiens a chaviré, laissant derrière elle un océan de désespoir.
Seuls 17 survivants ont été secourus par les garde-côtes, tandis que le bilan provisoire fait état d’au moins 40 morts et d’une centaine de disparus.
Un drame en mer
Au large de la Mauritanie, cette pirogue, partie de Gambie avec des migrants sénégalais à son bord, a sombré après une panne. Selon le HCR, 11 Sénégalais et 6 Gambiens ont survécu, ayant nagé plus d’une heure avant d’être aperçus près du port de Tanit, au nord de Nouakchott.
Les témoignages racontent que la pirogue a chaviré lors du transfert de matériel entre deux embarcations, laissant les migrants dans une lutte désespérée contre les vagues. Une vidéo diffusée par des ressortissants sénégalais en Mauritanie montre des corps de migrants rejetés par la mer, rappelant l’ampleur de la tragédie.
Pression migratoire et coopération régionale
Ce naufrage met en lumière la persistance des départs clandestins en Afrique de l’Ouest. Même au large de la Mauritanie, les migrants continuent de risquer leur vie sur des pirogues fragiles. Le Sénégal avait déjà secouru 239 migrants au large de Saint-Louis le 29 juillet 2025, illustrant la difficulté de contenir ces flux malgré les patrouilles conjointes avec la Gendarmerie.
Les gouvernements sénégalais et mauritaniens appellent à une coopération régionale renforcée pour protéger les migrants et sécuriser les traversées. Plusieurs initiatives bilatérales, soutenues par des partenaires européens, visent à améliorer la surveillance maritime et l’assistance aux personnes en détresse.
Le dernier bilan officiel fait état d’au moins 40 morts et d’une centaine de disparus, et les autorités craignent que le nombre de victimes augmente encore. La pirogue et les migrants sénégalais au large de la Mauritanie restent le symbole poignant des dangers extrêmes auxquels sont confrontés ceux qui cherchent un avenir meilleur.