Le président Macky Sall, à quelques mois de la fin de son mandat, a annoncé son intention de proposer une amnistie pour les faits liés aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024.
L’ambition du président sortant sénégalais est de parvenir à une réconciliation nationale.
Sall a ainsi déclaré qu’il proposerait à l’Assemblée nationale un projet de loi d’amnistie générale pour les faits se rapportant aux manifestations politiques.
Le projet de loi devrait bénéficier à plusieurs centaines de personnes arrêtées en marge des marches de contestation.
Parmi elles, plusieurs responsables et militants des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef).
Mais l’on ignore si Ousmane Sonko (le leader de cette formation, dissoute en juillet 2023), accusé notamment d’atteinte à la sûreté de l’État et incarcéré depuis sept mois, pourrait être concerné.
Même incertitude s’agissant de son bras droit, Bassirou Diomaye Faye, candidat à la présidentielle, également en détention provisoire depuis avril 2023 pour « diffusion de fausse nouvelle », « outrage à magistrat » et « diffamation envers un corps constitué ».
Des élections prévues en juin
Ce jeudi 29 février, Sall a réaffirmé son intention de quitter ses fonctions le 2 avril 2024, comme il l’avait déjà annoncé.
Il y a de cela quelques semaines, le président avait annoncé un report sine die des élections causant ainsi un soulèvement.
A la suite d’une pression interne et internationale, il a lancé le lundi 26 février un dialogue national pour définir une nouvelle date des élections. Le mardi 27 février le Dialogue national a proposé la date du 2 juin 2024 pour les élections.
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