Les choses se compliquent pour le président du Sénégal, Macky Sall. L’étau se resserre autour du président sortant.
Alors qu’il a toujours été hostile aux coups d’État, Macky Sall a perpétré un coup d’État institutionnel auquel on n’y comprend rien à quelques semaines de la fin de son deuxième mandat.
S’il espérait obtenir le soutien des institutions sous-régionales et internationales, il n’en est rien.
Tour à tour, le Chef d’État sénégalais est en train d’être désavoué aussi bien par la communauté internationale que par ces paires des instances sous-régionales.
En effet, à défaut de briguer un troisième mandat qui lui a été refusé par la constitution et le peuple, Macky Sall a choisi de prolonger son mandat à la tête du Sénégal.
Mais, depuis que le président sortant a annoncé le report de la présidentielle prévue pour le 25 février 2024, il n’a reçu aucun soutien.
Bien au contraire, il se voit lâcher par tous. Le vide se dessine autour du dirigeant sénégalais.
En effet, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est désolidarisée de sa décision visant à reporter les élections. Elle a exigé le rétablissement immédiat du calendrier électoral conformément à la constitution.
De même l’Union Africaine qui a déclaré être préoccupé par la situation a demandé que les élections soient organisées au plus vite et dans les meilleurs délais.
N’étant pas suffisant, c’est au tour des Etats-Unis de couper l’herbe sous le pied du président du Sénégal en appelant ce dernier à respecter le calendrier électoral établi par la constitution.
La BECEAO n’est pas restée en marge. L’institution financière reproche également au successeur d’Abdoulaye Wade son virage à 180° contre la démocratie.
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