Sénégal : les autorités font une sérieuse mise en garde

Sénégal Milliards

Crédit Photo : OHADA

Depuis ce mardi 23 janvier, Dakar, la capitale du Sénégal, se retrouve prise dans un épais brouillard blanchâtre.

Celui-ci est tellement opaque qu’il réduit considérablement la luminosité et la visibilité dans la capitale sénégalaise.

D’ordinaire ensoleillée avec sa façade sur l’océan Atlantique, la ville est enveloppée d’un voile opaque qui intrigue et préoccupe ses habitants.

Ce phénomène inhabituel est causé par de fines particules de poussière venues tout droit du Sahara, situé au nord du continent.

Transportées par des vents puissants, ces particules recouvrent actuellement une grande partie du territoire sénégalais, provoquant un pic majeur de pollution atmosphérique.

Selon le Centre de Gestion de la Qualité de l’Air (CGQA), la situation est alarmante.

En effet, la concentration de ces particules PM10 dans l’air dépasse les 900 microgrammes par mètre cube à Dakar. En soi, c’est près de 20 fois le seuil maximal recommandé par l’OMS pour une exposition de 24h.

Recommandations des autorités au Sénégal

Face à ce taux record, les autorités sénégalaises ont émis une alerte pour prévenir les populations des risques sanitaires.

C’est la raison pour laquelle les personnes vulnérables (enfants, personnes âgées, asthmatiques) sont vivement incitées à limiter leurs sorties et à porter un masque de protection.

Habituée des nuages de poussière Sahariens entre novembre et mars, Dakar n’avait pas connu un pic aussi intense depuis plusieurs années.

Selon les prévisions météorologiques, le phénomène pourrait durer jusqu’à samedi avant une amélioration dimanche. Au-delà d’une semaine, la pollution atmosphérique pourrait devenir inquiétante.

Cet épisode vient rappeler les conséquences du dérèglement climatique qui amplifiera à l’avenir ce type d’événements extrêmes sur le continent africain.

Il montre aussi l’importance pour le Sénégal de se doter de mesures efficaces pour surveiller et limiter l’impact de la pollution de l’air sur la santé des citadins.

© Avec l’AFP

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