Au Sénégal, le Président Bassirou Diomaye Faye vient de promettre d’importants changements pour l’armée.
En effet, c’est ce qu’il est possible de comprendre à la suite de sa sortie à l’occasion de la Journée des forces armées.
Concrètement, le président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye veut donner l’opportunité à son armée de pouvoir faire face efficacement aux défis sécuritaires contemporains auxquels le pays est confronté.
Pour ce faire, le chef de l’État a placé au cœur de sa stratégie un projet de loi novateur sur la défense et la sécurité nationales, dont l’examen est prévu après les élections législatives du 17 novembre.
Notons que l’initiative s’inscrit dans un plan bien grand qu’il n’y parait symbolisé par le thème évocateur de cette journée : « Vers la souveraineté technologique et industrielle des forces armées ».
Face aux menaces terroristes qui secouent la région, le président Faye propose une révision complète de la stratégie d’acquisition militaire, marquant ainsi une rupture avec les approches traditionnelles.
La loi de programmation militaire 2025-2029 constitue la pierre angulaire de cette transformation.
Elle vise à établir un cadre budgétaire stable et prévisible, condition sine qua non d’une modernisation durable des forces armées.
L’annonce la plus significative concerne la création d’une industrie de défense nationale.
Un protocole d’accord, signé entre le ministère des Forces armées et celui de l’Industrie et du Commerce, prévoit l’installation d’une usine d’assemblage de véhicules militaires sur le sol sénégalais.
Le président Faye a aussi souligné l’importance de mobiliser les compétences locales – chercheurs, ingénieurs, inventeurs et artisans sénégalais – dans cette transformation.
Cette approche endogène n’exclut pas les partenariats internationaux, mais les inscrit dans une logique de transfert de compétences et de développement des capacités nationales.
Cette réorientation stratégique s’articule avec le quatrième axe du référentiel des politiques publiques, visant à construire une « économie compétitive et créatrice d’emplois ».