Le dépôt du dossier par le Sénégal pour l’une des éditions prévues entre 2031 et 2035 s’inscrit dans une volonté d’affirmer une expertise bâtie sur plusieurs années.
Après avoir été écarté pour 2027 au profit du trio Kenya–Ouganda–Tanzanie, le pays a choisi une fenêtre temporelle élargie afin d’optimiser ses ressources.
Les autorités sportives estiment que la modernisation d’équipements comme le stade Me Abdoulaye Wade et la rénovation programmée de stades régionaux constituent des atouts significatifs.
Une mention complémentaire pourrait être intégrée dans une fiche technique à venir, destinée à afficher la progression des infrastructures où un lien pourra être ajouté ultérieurement.
Le gouvernement considère par ailleurs que les acquis organisationnels liés aux Jeux Olympiques de la Jeunesse Dakar 2026 renforceront les capacités locales.
L’annonce récente du Comité exécutif de la CAF, qui prolonge l’examen des candidatures en vue des éditions 2029, 2031, 2033 et 2035, ouvre une période d’ajustements pour les États intéressés.
Cette décision vise à mesurer l’ensemble des paramètres logistiques, financiers et sécuritaires. À ce stade, cinq dossiers ont été enregistrés : Angola, Rwanda, Éthiopie, Sénégal et la candidature conjointe Mali–Guinée.
Deux États dont l’intérêt avait été évoqué Algérie et République démocratique du Congo n’ont finalement pas confirmé leur participation.
L’un des volets attendus du processus d’évaluation fait l’objet d’un rapport interne en préparation, auquel un lien dédié pourra être ajouté.
L’ambition du pays s’appuie également sur un repère historique majeur. Le Sénégal n’a plus accueilli la compétition depuis l’édition de 1992, un événement qui avait marqué le début d’une phase de structuration du football national.