Sénégal : le gouvernement innove pour la sécurité routière

Ce pays de l’Afrique du Nord s’apprête à construire plus de 1000 km d’autoroutes d’ici 5 ans

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Les préoccupations pour la sécurité routière amènent le gouvernement sénégalais à prendre des mesures idoines afin d’assurer le bien-être de la population sur les routes.

Le ministère des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens du Sénégal a lancé le jeudi 23 janvier 2025 un plan en dix étapes pour renforcer la sécurité routière.

Selon Samar Abouraed : « L’ONU a un programme dénommé Fonds de l’ONU pour la sécurité routière dédié au financement des programmes qui améliorent la sécurité routière et a choisi de travailler avec l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) au Sénégal pour améliorer la stratégie, avoir une vision pour la sécurité routière ».

Elle est la représentante de l’Organisation Internationale pour l’Évaluation des Routes (IRAP). Elle est aussi chargée des programmes en Europe et dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Le nouveau plan du Sénégal se base sur la volonté de « sauver les vies et de réduire les accidents graves à l’origine de décès et de blessures graves. C’est un projet de trois ans, qui comporte le plan en dix étapes » a indiqué Madame la représentante.

Également, elle explique qu’« il faut surtout un engagement des décideurs avec des capacités déjà présentes, une stratégie et une volonté d’aller un peu plus loin pour des résultats concrets ».

La sécurité sur les routes constitue l’une des grandes préoccupations des gouvernements. Chaque année, des millions de personnes perdent la vie sur les routes.

Ce projet de renforcement du Sénégal vient innover et mettre à jour les paramètres et règlements déjà existants.

Le secrétaire général de l’ANASER, Boubacar Diop, trouve que ce « projet contribuera à améliorer la conception, la modernisation et la gestion de milliers de kilomètres du réseau routier du Sénégal, afin d’améliorer la sécurité routière aujourd’hui et à l’avenir ».

De ce plan doit résulter l’amélioration des faiblesses de la gestion et la coordination de la sécurité des infrastructures routières.