Sénégal : le décret portant dissolution du Pastef abrogé par Macky Sall, les circonstances

Sénégal : Macky Sall veut rendre la vie difficile à Bassirou Diomaye Faye avec cette surprenante initiative

Crédit Photo : Financial Afrik

Au Sénégal, l’ancien président, Macky Sall a bien procédé à l’abrogation du décret portant dissolution du parti politique, Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF).

En effet, avant de quitter la présidence du Sénégal le 02 avril 2024, l’ex-Chef d’État, Macky Sall a tenu à annuler le décret portant dissolution du Pastef.

Le décret portant annulation de cette décision antérieure de l’ex dirigeant sénégalais, date du 27 mars 2027.

On peut donc déduire que la décision d’abroger la dissolution du Pastef a été prise par l’ex-président trois jours après l’élection présidentielle du dimanche 24 mars 2024, qui a connu la victoire de Bassirou Diomaye Faye.

« Dans le décret de présentation, le ministre de l’Intérieur d’alors, Makhtar Cissé, a expliqué que dans un souci d’apaisement du climat politique et social et de renforcement de la cohésion nationale, «les faits initialement reprochés au parti PASTEF entrant dans le champ des infractions couvertes par l’amnistie, il convient d’abroger la mesure de dissolution en application de ladite loi » », a écrit le média local, Seneplus.com.

Ainsi, Les Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité redeviennent un parti politique légal au Sénégal.

Notons que le Pastef est le parti politique de l’actuel Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko.

Pour rappel, l’ancien Régime avait procédé à la dissolution du Pastef d’Ousmane en juillet 2023.

« Le parti politique PASTEF, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels, ce qui a entraîné de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés.

Les dernières en date sont les graves troubles à l’ordre public enregistrés au cours de la première semaine du mois de juin 2023, après ceux du mois de mars 2021 », pouvait-on lire dans le communiqué du ministre de l’Intérieur d’alors, Antoine Félix Diome.

  Retrouvez l’actualité sur notre compte TikTok