Au Sénégal, la campagne pour les législatives du 17 novembre est marquée par de nombreuses violences, apprend-on du média allemand, DW.
D’après la source, les tensions se sont intensifiées, et les violences ont éclaté dès les premiers jours de la campagne lancée depuis le 27 octobre 2024.
« Des insultes et des échanges virulents, aussi bien par médias interposés que sur les réseaux sociaux, ont dominé l’ambiance électorale« , informe la DW dans sa dernière parution.
En marge de la campagne, le siège de Taxawu Sénégal, le parti de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, a aussi été incendié.
« Ce qui s’est passé ici est énorme, grave, dangereux, et c’est criminel. Nous avions souhaité une campagne sereine et calme, où le débat d’idées aurait dû prévaloir« , a déploré Khalifa Sall dans les propos recueillis par la source.
L’expert électoral Djibril Gningue a quant à lui, tenté d’expliquer ce regain de violence au Sénégal.
« Nous sommes encore dans cette crise politique, marquée par une forte polarisation. Ce sont les racines de ce regain de violence« .
Avant le début de la campagne, le président Bassirou Diomaye Faye avait pourtant appelé à une élection apaisée.
« J’invite tous les Sénégalais, en particulier les acteurs politiques, quel que soit leur bord, à éviter les dérives dans leurs discours et leurs actes.
Les élections sont un moment crucial de choix démocratique, un moment de fête et non un prétexte à la discorde« , avait-il déclaré.