À travers des accords et échanges dans divers domaines, les pays coopèrent entre eux.
Ce système représente un moyen assez souple à disposition des états qui veulent collaborer, sans causer de véritables risques d’atteinte à leur souveraineté.
La ministre du Commerce, de l’Industrie et des PME (Petites et moyennes entreprises), Diaka Sidibé, a annoncé le samedi 7 décembre 2024 la volonté du gouvernement guinéen de fortifier les échanges économiques avec le Sénégal.
Elle affirme qu’ « Au-delà des stands et des expositions, leur présence ici symbolise une vision plus large : celle de renforcer les échanges économiques entre la Guinée et le Sénégal », au cours du lancement de la cérémonie de la journée dédiée à la Guinée ce 8 décembre 2024.
L’opportunité pour ce renforcement de la coopération interétatique apparaît à la 32e édition de la Foire internationale de Dakar (FIDAK) dont la Guinée et le Rwanda ont été invités.
Dons son discours, la ministre guinéenne met l’accent sur la valeur de la coopération entre les pays de la sous-région.
Relever les défis ensemble réduirait significativement le poids de la tâche qui leur incombe.
Madame Diaka insiste sur le fait que « la FIDAK est une opportunité de concrétiser les ambitions de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ».
Les deux gouvernements espèrent une augmentation significative de leurs fonds d’investissement puisque selon M. Thiam , les échanges actuels « restent timides, avec un volume total d’un peu plus de 100 milliards de francs CFA ».
Néanmoins, le Sénégalais Thiam explique qu’ « il est nécessaire d’analyser ces potentialités et de trouver des moyens de les exploiter pour les transformer en opportunités de production, de commerce et de développement socio-économique ».