Au Sénégal, une bonne nouvelle vient de tomber pour les sportifs : l’adoption d’un nouveau code du sport. Ce dernier vient remplacer la charte de 1984 qui date déjà de plus de 40 ans.
La décision a été prise en Conseil des ministres sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye ce 23 juillet 2025.
Le nouveau code longtemps attendu vient opérer un bouleversement total dans l’organisation du sport national. Et pour cause, les acteurs du milieu sportif au Sénégal attendaient une législation plus en phase avec les réalités actuelles depuis des années.
Et la nouvelle loi ne fait pas les choses à moitié. Elle dispose de nouvelles règles pour tous les niveaux du sport. Qu’il soit amateur, professionnel, scolaire, universitaire et élite.
Pour arriver à une telle pluralité de compétence, l’élaboration du nouveau code de sport a l’expertise de nombreuses personnes de milieux diverses au Sénégal.
C’est ainsi qu’ont pris part à sa rédaction les autorités publiques, les fédérations sportives, les professionnels du secteur, la société civile et le secteur privé.
Les résultats sont là. À première vue, les réformes introduites viennent répondre entre autres aux défis actuels du sport.
Tout d’abord, la nouvelle loi vient moderniser le statut juridique des associations sportives. Ce qui va leur fournir un environnement légal plus adapté.
Ensuite, le nouveau code du sport va permettre la création d’un environnement favorable à l’investissement privé. Ainsi, les entreprises pourront désormais s’impliquer plus facilement dans le financement des infrastructures et des activités sportives.
De plus, la sécurité dans le milieu du sport devient un enjeu de taille. La loi impose dorénavant une homologation obligatoire des installations sportives accueillant du public.
Par ailleurs, l’agrément obligatoire pour les structures opérant dans le service public du sport renforce le contrôle qualité. De ce fait, seules les organisations répondant aux critères définis pourront exercer leurs activités.
Le changement qui a retenu le plus l’attention se trouve être l’introduction de conventions d’objectifs entre l’État et les fédérations. Ces accords formalisent les attentes mutuelles et permettent un pilotage des politiques sportives. Les fédérations s’engagent donc sur des résultats précis en échange du soutien public.
Au final, l’insertion professionnelle au Sénégal a été mise à l’honneur par le nouveau code du sport. Le sport devient grâce à ce dernier un secteur créateur d’emplois à travers les métiers maintenant encadrés d’entraîneur, de gestionnaire, de communicant ou d’organisateur d’événements.