Au Sénégal, le nouveau président arrivé à la tête du pays en avril, Bassirou Diomaye Faye ambitionne de dissoudre l’Assemblée nationale.
En effet, le successeur de Macky Sall peut désormais dissoudre le Parlement sénégalais.
Le nouveau dirigeant de la République du Sénégal, a reçu l’accord du Conseil constitutionnel pour la dissolution de l’Assemblée nationale.
C’est à la faveur d’une interview exclusive accordée le jeudi 29 août 2024, par le Ministre-conseiller et porte-parole de la présidence sénégalaise, Ousseynou Ly, qu’il a révélé que Bassirou Diomaye Faye, avait reçu l’approbation du Conseil constitutionnel.
Faye avait récemment saisi le Conseil par rapport à la question. Le président sénégalais est donc désormais fixé.
Cependant, pour le Conseil, le chef d’État ne pourra procéder à la dissolution du Parlement qu’à compter du 12 septembre 2024.
En effet, selon la Constitution sénégalaise, une dissolution ne peut intervenir durant les deux premières années de législature.
Pourtant, les députés ont été élus en juillet 2022 et investis en septembre de la même année.
Selon RFI, « cette annonce intervient alors que l’Assemblée nationale a commencé à examiner jeudi 29 août le projet de loi portant sur la dissolution du Conseil économique, social et environnemental et du Haut conseil des collectivités territoriales. Une promesse de campagne de l’exécutif qui pourrait bien se heurter à un vote de rejet et marquer un sérieux revers pour le gouvernement ».
Rappelons que le nouveau régime au pouvoir compose depuis son arrivée, avec une assemblée hostile composée majoritairement de députés de la coalition Benno Bokk Yaakaar, le parti de l’ancien Président, Macky Sall.
Cette absence de majorité parlementaire lui laisse peu de marge de manœuvre pour faire passer certaines réformes.