Sénégal : Diomaye Faye déclare l’urgence pour accélérer la modernisation des moyens de transport

Bassirou Diomaye Faye africain année

Crédits photo : Compte X officiel de Bassirou Diomaye Faye

Diomaye Faye, le président sénégalais, donne le ton sur les attentes pour l’année 2025 à son gouvernement le mercredi 15 janvier 2025.

Il demande aux ministres d’accélérer la mise en œuvre des projets pour la modernisation des infrastructures de transport.

Lors du Conseil des ministres, le président sénégalais parle d’une urgence d’accélération rapporte le ministre de la Formation professionnelle, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

« Le président de la République a mis l’accent sur l’urgence d’accélérer la modernisation des transports dans tous ses compartiments, à la suite des conclusions des états généraux du secteur ».

Le Porte-parole continue en indiquant que Bassirou Diomaye Faye : « a demandé au Premier ministre et au ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens de finaliser le plan d’action du gouvernement pour la modernisation des transports terrestres ».

Pour le chef de l’exécutif sénégalais, l’agenda de la modernisation des infrastructures de transport doit être rapide et efficace.

Cependant, il reconnaît l’existence de contraintes juridiques, logistiques, administratives, fiscales et financières.

« Il a rappelé au gouvernement la nécessité d’adopter un dispositif spécial de réglementation de la circulation des cyclomoteurs, conformément au code de la route et aux mesures prescrites pour le transport des personnes dans des zones et localités bien ciblées » rapporte M. Sarré.

Également « Il a demandé au gouvernement d’intégrer le secteur des transports comme domaine prioritaire dans le déploiement des incitations devant promouvoir l’employabilité et l’emploi décent des jeunes ».

Le président exhorte dans ses directives : « Le gouvernement devra accentuer le développement des instruments de formation professionnelle (des chauffeurs, des mécaniciens, etc.) et une meilleure sécurisation ‘des emplois informels’ du secteur à travers l’organisation des acteurs, leur financement adéquat ».