Sénégal : devant la France et les grandes puissances mondiales, Bassirou Diomaye exige une…

Sénégal : devant la France et les grandes puissances mondiales, Bassirou Diomaye exige une...

Crédit Photo : X / Diomaye Faye

Face à la France et aux grandes puissances mondiales, Bassirou Diomaye Faye a évoqué une nouvelle trajectoire pour le Sénégal, fondée sur la souveraineté, le partenariat équitable et la fin des rapports de domination.

En amont de son intervention à la conférence de Séville, il a engagé un dialogue stratégique avec Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale, à qui il a exposé les grandes lignes de sa vision économique.

L’institution a salué cette orientation et a exprimé sa volonté d’accompagner la relance du pays à travers un appui au secteur privé et un soutien budgétaire ciblé.

Cette rencontre a permis de poser les bases d’une relation renouvelée, dans laquelle le Sénégal s’est positionné non plus comme un demandeur d’aide, mais comme un partenaire égal, maître de ses choix et moteur de sa propre croissance.

Ce dialogue a joué un rôle clé en donnant corps au plaidoyer présidentiel par une coopération concrète. Le Fonds monétaire international et la Société financière internationale, impliqués eux aussi, ont favorablement accueilli ce rapprochement, favorisant un échange direct entre institutions de Bretton Woods et pays en développement.

Le Sénégal a ainsi amorcé sa transition d’une économie assistée vers un modèle autonome, où les financements soutiennent prioritairement l’investissement productif.

Lors de la conférence de Séville, Diomaye Faye a présenté une vision claire pour changer les règles financières mondiales. Il a expliqué que la dette ne doit plus freiner les pays, mais les aider à progresser, avec des solutions plus justes qui tiennent compte des réalités sociales. Il a aussi parlé d’un problème souvent ignoré : la fiscalité internationale.

Face aux multinationales et aux échanges numériques, les pays africains ont du mal à récupérer les impôts là où l’argent est vraiment créé. Pour lui, la transparence fiscale doit devenir une règle pour tous, afin de récupérer des ressources aujourd’hui perdues dans des circuits opaques.

« Plutôt que de centrer son discours sur les seuls outils financiers, Diomaye Faye a replacé les priorités là où elles prennent tout leur sens : sur les populations. Il a insisté sur la nécessité de repenser l’ensemble du système financier mondial autour de la dignité humaine. Cette approche renverse la perspective habituelle. Ce ne sont plus les indicateurs de croissance ou les ratios de déficit qui devraient guider les décisions, mais leur impact réel sur l’éducation, la santé, l’emploi et la justice sociale » a rapporté la nouvelle Tribune.

Cette volonté de remettre l’humain au centre appelle à revoir la gouvernance du FMI et de la Banque mondiale. Le président a réclamé une meilleure représentation des pays « à faible revenu », estimant que l’avenir économique du « Sud » ne peut plus se décider sans eux.

Sous la présidence de Bassirou Diomaye, le Sénégal a affirmé sa volonté de redéfinir ses rapports avec la France et les puissances mondiales pour s’imposer comme un acteur souverain et autonome.

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