Cette année au Sénégal pour le Concours d’entrée à l’École Nationale d’Administration (ENA) , une erreur relevée dans l’un des sujets d’examen suscite de nombreuses réactions au sein de l’opinion publique sénégalaise.
La faute en question se trouve dans la formulation de la question suivante :
« Quels sont, selon vous, les bouleversements au plan politique et économique que le retrait officiel de pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pourraient-ils entraîner dans le processus d’intégration sous-régionale ? »
L’erreur provient de l’accord du verbe “pourraient-ils”, alors que le sujet principal de la phrase est “le retrait officiel”, qui est au singulier.
Par conséquent, le verbe aurait dû être conjugué au singulier, donnant la version correcte suivante :
« Quels sont, selon vous, les bouleversements au plan politique et économique que le retrait officiel de pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pourrait-il entraîner dans le processus d’intégration sous-régionale ? »
Concours de l’ENA, une grosse faute erreur qui interroge
Dans un concours aussi sélectif que celui de l’ENA, où les candidats sont évalués sur leur maîtrise de la langue française et leur rigueur analytique, la présence d’une telle faute dans un sujet officiel laisse perplexe.
Certains observateurs y voient une négligence regrettable, tandis que d’autres relativisent en évoquant une simple erreur d’inattention.
Sur les réseaux sociaux, les réactions ne se sont pas fait attendre. De nombreux internautes ont souligné l’ironie de voir une faute grammaticale dans un concours censé sélectionner l’élite administrative du pays.
Si cette erreur ne change en rien le fond de la question, elle pourrait néanmoins troubler certains candidats.
Dans un contexte où la précision et la clarté des énoncés sont essentielles, une formulation erronée peut prêter à confusion et influencer la compréhension du sujet.