Au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye a fait de l’accès à l’eau potable une priorité nationale en réponse aux besoins essentiels des populations.
En effet, issu du monde rural, le président Bassirou Diomaye Faye n’a jamais oublié les longues distances que de nombreuses familles ont dû parcourir pour trouver de l’eau propre, souvent au prix de grandes fatigues et de sacrifices quotidiens.
Ce vécu personnel l’a profondément marqué et a façonné sa vision politique. Dès son entrée en fonction, il a accordé une place centrale à la question de l’eau potable, convaincu que l’accès à cette ressource vitale ne devait plus être un luxe réservé aux centres urbains.
Il n’a pas abordé ce sujet comme une simple exigence institutionnelle ; au contraire, il a adopté une approche humaine et réaliste, en tenant compte des besoins concrets des populations. Il a ainsi promu des solutions à la fois technologiques et organisationnelles, capables d’apporter des améliorations durables.
En faisant de l’hydraulique une priorité présidentielle, il a montré une volonté claire de répondre aux inégalités territoriales et d’offrir un avenir plus digne à celles et ceux qui vivent loin des grandes villes.
Le Sénégal a franchi un cap important dans sa quête de souveraineté hydraulique et énergétique.
De fait, la renégociation du contrat de partenariat public privé avec le groupe saoudien ACWA Power a marqué une étape structurante dans cette dynamique. L’accord, redéfini dans ses termes, a prévu la construction d’une usine de dessalement sur la Grande Côte, assortie d’infrastructures électriques complémentaires.
L’État sénégalais y a pris une participation stratégique, renforçant ainsi son contrôle sur un projet vital pour Dakar et sa périphérie. Conçu pour répondre à la forte pression démographique et aux besoins croissants en eau potable, ce projet s’est également inscrit dans une logique d’indépendance énergétique et de gouvernance nationale.
Pour concrétiser cette ambition, le gouvernement a mis en place une coordination interministérielle soutenue, pilotée de près par le Premier ministre Ousmane Sonko.
Plusieurs acteurs publics, dont la SONES et la SENELEC, ont été mobilisés aux côtés des ministères de l’Hydraulique, de l’Économie, de l’Environnement, de l’Énergie et des Finances. La directive présidentielle n°0684/PR du 13 décembre 2024 a confié au chef du gouvernement la supervision des relations avec les pays du Golfe, ce qui a facilité les négociations stratégiques avec les partenaires saoudiens et consolidé l’ancrage institutionnel du projet.
En marge du projet de dessalement, le président de la République Sénégalaise a décidé, lors du Conseil des Ministres du mercredi 23 juillet 2025, d’intensifier les investissements consacrés aux forages, aux châteaux d’eau ainsi qu’aux réseaux de distribution, notamment dans les zones rurales. Il a demandé que la continuité du service s’améliore et que les concessionnaires soient régulièrement évalués, pour assurer des progrès concrets aussi bien dans les villages que dans les villes de taille moyenne.
Par ailleurs, la réforme du secteur dépasse le cadre des seules infrastructures. Le président a ainsi impulsé l’élaboration d’une loi destinée à créer une Autorité de régulation de l’eau, texte que le chef de l’État a souhaité voir adopté avant la fin de l’année afin de renforcer la transparence, la qualité du service et l’efficacité des opérateurs dans la gestion publique de cette ressource.
« Ce tournant politique marque un changement d’échelle dans la manière dont l’hydraulique est pensé au sommet de l’État. En combinant technologies modernes, coopération internationale ciblée et gouvernance publique renforcée, le Président Faye affirme une ambition claire : faire de l’accès à l’eau un levier de justice sociale et de développement national. Les projets lancés ou relancés témoignent d’une volonté de rompre avec une gestion fragmentée du secteur pour bâtir un modèle pérenne, équilibré et centré sur les besoins réels des citoyens », ont rapporté les médias locaux.
Reste à savoir si, au Sénégal, les efforts engagés par le président Bassirou Diomaye Faye permettront, sur le long terme, d’assurer aux populations un accès équitable et durable à l’eau potable.