La République du Sénégal est sans Assemblée nationale depuis le vendredi 13 septembre 2024.
En effet, le nouveau président élu, Bassirou Diomaye Faye a procédé à la dissolution du Parlement sénégalais depuis le vendredi dernier.
Depuis l’annonce de cette décision du chef d’État sénégalais, le sort réservé aux députés préoccupe l’opinion nationale.
Confrontés désormais à la perspective du chômage, comment les députés de la législature défunte s’en sortiront, la question qui fait désormais débat au Sénégal.
Cependant, ces députés n’ont pas de soucis à se faire pour le moment concernant la question.
Pour l’heure, les parlementaires sont protégés financièrement en dépit de la dissolution de l’Assemblée nationale.
Ils garderont leurs salaires et avantages, comme le stipule la constitution du pays.
En effet, tant qu’une nouvelle Assemblée nationale n’est pas officiellement élue, les députés de la Législature sortante conservent intacts leurs privilèges. Ceci, en vertu du dernier alinéa de l’article 87 de la Constitution.
« L’Assemblée nationale dissoute ne peut se réunir, toutefois, le mandat des députés n’expire qu’à la date de la proclamation de l’élection des membres de la nouvelle Assemblée nationale », souligne le dernier alinéa de l’article 87 de la Constitution sénégalaise.
D’ailleurs, l’ancien député, Babacar Gaye, s’appuyant sur cette déclaration, affirme que les parlementaires de la 14ª Législature dissoute par le président restent députés jusqu’à l’installation d’une nouvelle législature.
« La seule chose qu’ils perdent, c’est de siéger et de prendre des décisions », a-t-il fait savoir.
Pour rappel, le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé le 12 septembre 2024 la dissolution de l’Assemblée nationale. Il a par la suite, fixé les prochaines élections législatives au dimanche 17 novembre 2024.