Sénégal : bonne nouvelle pour Bassirou Diomaye et les populations, la Chine vient de…

Sénégal : très bonne nouvelle pour les transporteurs, Bassirou Diomaye Faye règle un...

Crédits photo : Compte X officiel de Bassirou Diomaye Faye

Au Sénégal, une bonne nouvelle vient de tomber pour Bassirou Diomaye et les populations : la Chine a formulé la signature de deux contrats pour la réalisation de deux centrales solaires.

L’intensification des relations bilatérales entre Dakar et Pékin commence à produire des effets concrets. Le lundi 28 juillet 2025, la Société nationale d’électricité du Sénégal (SENELEC) a signé à Pékin deux accords majeurs avec la China National Technical Import & Export Corporation (CNTIC). Ces contrats portent sur la construction de deux centrales solaires de grande capacité, marquant une étape décisive dans la dynamique énergétique impulsée par le gouvernement sénégalais.

Face aux défis structurels du secteur électrique, le Sénégal engage une transformation ambitieuse de son modèle énergétique. L’intégration des énergies renouvelables, combinée à des solutions de stockage, traduit une volonté claire de renforcer l’autonomie du pays tout en répondant à l’urgence écologique et aux impératifs géopolitiques.

D’une capacité de 50 mégawatts-crête (MWc) chacune, les deux centrales solaires injecteront à terme 100 MWc dans le réseau national. À cette production s’ajoutera un système de stockage performant de 30 MW / 90 MWh, destiné à emmagasiner l’énergie générée en journée pour la redistribuer au moment opportun.

Ce dispositif permettra de stabiliser la fourniture électrique et de compenser l’intermittence naturelle du solaire.

Reposant sur le modèle EPC+F — conception, fourniture, construction et financement —, le contrat garantit une gestion intégrée du projet. CNTIC, partenaire unique, assurera l’ensemble du processus, évitant ainsi les lourdeurs logistiques fréquentes dans les montages complexes. Ce schéma devrait accélérer la mise en œuvre tout en allégeant la pression sur les ressources budgétaires de l’État.

La signature intervenue à Pékin s’inscrit dans une séquence bien plus large que la seule officialisation de deux contrats. Elle prolonge les efforts diplomatiques engagés dès le mois de juin, lorsque le Premier ministre Ousmane Sonko a rencontré plusieurs bailleurs de fonds et partenaires techniques autour de la nouvelle feuille de route énergétique du Sénégal.

Ces échanges, menés dans un contexte de fortes attentes internes, ont porté sur des investissements ciblés, combinant à la fois le développement d’infrastructures traditionnelles et l’intégration progressive de solutions renouvelables.

Le choix de la China National Technical Import & Export Corporation (CNTIC) comme partenaire stratégique n’est pas anodin. Cette entreprise, considérée comme l’un des poids lourds de l’ingénierie énergétique en Asie, bénéficie d’une solide réputation en matière de réalisation rapide de projets complexes, un atout majeur pour un pays qui veut aller vite, mais bien.

L’implication croissante de la Chine dans les projets énergétiques en Afrique n’est pas un phénomène nouveau, mais le modèle proposé ici marque une inflexion notable par rapport aux pratiques habituelles. Il ne s’agit pas, comme dans de nombreux cas précédents, de fournir de l’énergie clé en main contre redevance, mais bien de transférer au Sénégal les moyens de sa propre production.

Les équipements installés seront exploités et contrôlés directement par SENELEC, l’opérateur national, ce qui permet d’éviter une dépendance prolongée à des prestataires privés ou à des concessions onéreuses. Ce changement de paradigme renforce l’ancrage local du projet et garantit une plus grande maîtrise des ressources sur le long terme.

À travers ces nouveaux accords, le Sénégal parvient ainsi à renforcer significativement sa capacité de production tout en contournant les risques d’endettement immédiat.

Cette approche, qui associe vision politique, sobriété budgétaire et efficacité opérationnelle, témoigne d’une volonté affirmée de faire de l’énergie non plus un facteur de vulnérabilité, mais un outil d’émancipation. La direction est désormais tracée, et le défi, pour les autorités, sera de maintenir le rythme, sans perdre de vue les exigences de qualité, d’inclusivité et de durabilité.

Porté par Bassirou Diomaye, le partenariat entre le Sénégal et la Chine répond enfin aux attentes profondes des populations.

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