Actuellement en séjour en République du Sénégal, le Premier ministre du Congo-Brazzaville, Anatole Collinet Makosso et son homologue sénégalais, Ousmane Sonko, ont décidé de créer un Comité ad hoc en vue du renforcement des relations entre les deux Etats.
Depuis le mardi 10 juin 2025, le chef du gouvernement congolais séjourne à Dakar dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail.
Le jeudi 12 juin 2025, au terme d’une journée riche en échanges entre les parties congolaise et sénégalaise, les premiers ministres sénégalais Ousmane Sonko et congolais Anatole Collinet Makosso, ont tenu une conférence de presse conjointe.
Lors de cette conférence, les deux États ont clairement réaffirmé leur volonté de relancer leurs relations bilatérales à travers des actions concrètes.
Pour le chef de la primature sénégalais, Ousmane Sonko, la coopération économique actuelle entre Dakar et Brazzaville est loin d’être ce qu’elle devrait être.
« Le Sénégal et le Congo sont une illustration trop parfaite de la faiblesse des échanges entre pays africains », a déclaré le Premier ministre sénégalais.
Un avis partagé par son homologue congolais. Pour Dakar et Brazzaville, il urge donc, de mettre en œuvre des mécanismes concrets pour relancer les échanges entre les deux pays.
À cet effet, les deux Premiers ministres ont décidé de créer un comité ad hoc qui a pour mission, de réfléchir aux pistes d’approfondissement de la coopération entre le Sénégal et le Congo-Brazzaville.
Le comité devra notamment, soumettre des actions concrètes dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’énergie, l’exploitation forestière et l’assainissement.
Pour Sonko, « cette rencontre arrive à point et nous permettra dans le cadre bilatéral de faire de Brazzaville et Dakar, un axe de coopération qui pourra être donné en exemple au reste de l’Afrique et qui nous permettra ensemble de hisser les économies de nos pays à un niveau très élevé ».
De son côté, le Premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso a souligné qu’ « on ne peut pas garantir le développement du continent si les échanges intra-continentaux sont si faibles ».