Sénégal : Bassirou Diomaye Faye frappe un gros coup, il débloque 130 milliards de FCFA pour…

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye frappe un gros coup, il débloque 130 milliards de FCFA pour...

Crédits photo : Compte X officiel du président Bassirou Diomaye Faye

Au Sénégal, le président Bassirou Diomaye Faye vient de frapper un gros coup.

En effet, le budget de la campagne agricole 2025-2026, a été fixé à 130 milliards de FCFA.

Il s’agit ainsi d’une hausse de 10 milliards de FCFA par rapport à la précédente campagne.

Ce montant, a été annoncé par le premier ministre Ousmane Sonko en marge du Conseil interministériel, dédié à la campagne agricole.

« Le budget alloué à la campagne agricole connaît une tendance croissante depuis 2020.

Il a évolué de 90 milliards de FCFA en cinq ans.

II est passé de 40 milliards de FCFA à 60 milliards de FCFA en 2021 puis à 80 milliards de FCFA en 2022, avant d’atteindre 100 milliards de FCFA en 2023, puis à 120 milliards de FCFA en 2024″, a rapporté les médias locaux.

« L’objectif est de soutenir les producteurs, d’améliorer l’accessibilité des intrants et de renforcer les infrastructures.

Mais également, il s’agit d’accélérer l’ambition de souveraineté alimentaire.

Une politique lancée en 2023 avec une stratégie quinquennale évaluée à 5000 milliards de FCFA.

L’agriculture est identifiée dans le cadre de l’Agenda 2050 comme l’une des filières prioritaires », a fait savoir le premier ministre Sénégalais.

« L’augmentation de l’enveloppe financière est accompagnée d’une série de mesures telles que le règlement rapide des arriérés dus aux opérateurs d’un montant de plus 100 milliards de FCFA; la certification renforcée des semences, ainsi que le lancement du programme “Allo Tracteur” pour un accès facilité au matériel agricole », a précisé le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye au Sénégal.

À côté, il est prévue la mise en œuvre d’un dispositif innovant d’animation rurale avec 1000 jeunes volontaires, le soutien accru aux coopératives agricoles communautaires et l’implication renforcée des banques et microfinances pour un financement fluide du secteur.

En outre, l’accent sera également mis sur la structuration des filières prioritaires (maïs, riz, horticulture, banane, anacarde) avec des mesures ciblées allant de la transformation locale à la gestion intelligente des excédents.

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