Au Sénégal, la dissolution de l’Assemblée nationale ne semble désormais plus qu’une question d’heure.
Selon les médias locaux, la 14e législature vit ses derniers jours après deux années d’existence.
En effet, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye a décidé d’enclencher la procédure pour la dissolution de l’Assemblée nationale.
Le successeur de Macky Sall vient de poser un acte important qui s’inscrit dans le cadre de la dissolution du Parlement sénégalais.
Dans une correspondance en date du 09 septembre 2024, le nouveau chef d’État de la République du Sénégal, a saisi le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
Dans ladite correspondance référencée n°313/Pr, Bassirou Diomaye Faye a demande l’avis du président de l’institution, conformément à la Constitution.
Dans sa lettre, le nouveau dirigeant sénégalais a tenu avant tout propos, à rappeler « qu’autre titre de l’article 87 de la Constitution, le président de la République peut, après avoir recueilli l’avis du Premier ministre et celui du Président de l’Assemblée nationale, prononcer, par décret, la dissolution de l’Assemblée nationale ».
Il a par la suite, fait savoir au président du Parlement que, « le Conseil constitutionnel, via l’article 2 de la décision n°2/C/2024 du 10 juillet 2024, affirme que la dissolution de l’Assemblée nationale peut être légalement prononcée par le président de la République à partir du 12 septembre 2024 ».
En dépit de ces deux éléments importants, le chef d’État sénégalais a demandé au président de l’institution, de se prononcer par rapport à cette dissolution.
Par ailleurs, notons que le Conseil constitutionnel a donné son accord pour la dissolution de l’Assemblée nationale sénégalais, à compter du 12 septembre 2024.