Sénégal : avis aux usagers de cette route ; ils vont faire face à…

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Crédits photo : prestigethies

Au Sénégal, la fin des accélérations sur la route de Mboro-sur-Mer sonne ; les autorités ont annoncé l’installation d’un minium de 6 ralentisseurs ou plus communément appelés « dos-d’âne ».

La route de Mboro-sur-Mer dans la région de Thiès va être équipée d’au moins six ralentisseurs dans les prochains jours.

C’est la décision prise par l’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE) après un nouvel accident mortel survenu ce dimanche 27 juillet 2025 impliquant un jeune conducteur de scooter.

Des ralentisseurs sur la route de Mboro-sur-Mer au Sénégal, un besoin vital

Il faut savoir qu’avec cette décision, l’AGEROUTE répond aux demandes pressantes des autorités locales sur le renforcement de la sécurité sur la route Mboro-sur-Mer.

C’est grâce au directeur général adjoint de l’AGEROUTE, Malang Cissé, que l’annonce de l’installation des ralentisseurs sur la route de Mboro-sur-Mer a été faite publiquement.

Le tout s’est déroulé lors d’une visite de terrain organisée le lundi 28 juillet 2025 au matin après l’accident.

Il faut savoir que la visite n’est pas une sortie de plaisance. Elle avait un objectif d’inspection. Concrètement, elle avait pour but d’identifier les zones les plus dangereuses du tronçon traversant le village côtier de Mboro-sur-Mer.

Pour la délégation, le directeur adjoint de l’AGEROUTE était accompagné d’Abdoulaye Ndiaye, sous-préfet de Méouane, et Mouhamadou Mansour Dieng, responsable de la gare routière locale.

Au terme de l’inspection, le sous-préfet Abdoulaye Ndiaye a appelé tous les usagers de la route à une vigilance collective face à la récurrence des accidents sur le tronçon.

Mouhamadou Mansour Dieng quant à lui, s’est engagé à mobiliser l’ensemble des chauffeurs opérant dans la zone.

Il convient aussi de noter que même avant cette intervention d’urgence, le maire de Mboro plaidait depuis longtemps pour la révision de cette portion de route.

Il avait ainsi saisi à plusieurs reprises l’administration territoriale et les services de l’AGEROUTE pour dénoncer le caractère accidentogène de cette portion routière.

Ses démarches répétées trouvent enfin une réponse concrète.

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