Un séjour de luxe se transforme en cauchemar judiciaire pour un homme au Djibouti. La police djiboutienne a publié l’information sur son compte X le mardi 21 janvier 2025.
En effet, le client d’un prestigieux hôtel de la capitale a joui des commodités haut de gamme de l’établissement pendant six jours, avant de voir sa façade dorée se muer en barreaux de prison.
Un séjour de luxe volé
Tout aurait pu continuer ainsi si le client n’avait pas utilisé une méthode aussi audacieuse qu’illégale pour financer ses vacances de luxe.
En effet, la carte bancaire utilisée pour régler son séjour n’était autre qu’une contrefaçon réalisée grâce à l’application « SecureCard ».
Une application qui permet, en théorie, de générer des cartes virtuelles temporaires, mais qui a été détournée de son usage initial pour commettre cette fraude.
L’étau se resserre
Alerté par des transactions suspectes, le véritable propriétaire de la carte a rapidement signalé la fraude à sa banque et bloqué le moyen de paiement.
De son côté, la direction de l’hôtel, intriguée par ce client qui semblait mener grand train de vie, a décidé de contacter les autorités.
Les enquêteurs, saisis de l’affaire, ont rapidement identifié le suspect grâce aux images de surveillance de l’établissement.
Une enquête minutieuse a permis d’interpeller non seulement le client indélicat, mais également deux autres complices présumés, dont l’un serait le cerveau de cette opération.
Le préjudice causé par cette affaire s’élève à près de 4 367 dollars américains, soit l’équivalent d’environ un million de francs djiboutiens.
Une somme considérable qui aurait pu permettre de financer de nombreux projets sociaux.
Cette histoire est un rappel que le luxe a un prix, et que la tentation de profiter des biens d’autrui peut mener à de lourdes conséquences. Les mis en cause devront désormais répondre de leurs actes devant la justice.