L’année 2025 marque une période d’avancées prometteuses pour le secteur minier du Nigéria, pays d’Afrique de l’Ouest.
Au cours du premier trimestre, le gouvernement fédéral a enregistré une collecte impressionnante de près de 7 milliards nairas en droits miniers, parallèlement à l’enregistrement de 118 nouveaux centres d’achat de minéraux privés.
Pour le ministre des Minéraux Solides, Dele Alake, ces résultats témoignent des « efforts soutenus pour sensibiliser et attirer les investisseurs vers notre industrie minière dynamique ».
Le Bureau du cadastre minier (BCM) a joué un rôle actif dans cette dynamique, traitant un total de 955 demandes de titres miniers.
Parmi celles-ci, on dénombre 651 demandes de permis d’exploration, 270 de permis d’exploitation minière artisanale, 49 de permis d’exploitation de carrières et 24 de permis de reconnaissance.
Le ministre Alake s’est félicité de l’approbation de 867 de ces demandes, comprenant 512 permis d’exploration, 295 baux d’exploitation minière artisanale, 60 baux d’exploitation de carrières et 5 baux miniers.
Afrique : le Nigéria va booster l’investissement minier grâce à la Nigerian Solid Minerals Corporation
L’une des initiatives les plus attendues est la création de la Nigerian Solid Minerals Corporation. Cette entité spécialisée aura pour mission de propulser le Nigéria sur la scène minière mondiale.
Sa mise en place est en cours de finalisation en collaboration avec le ministère des Finances (MOFI), et le ministre s’est montré particulièrement enthousiaste quant à l’opportunité offerte aux Nigérians d’investir dans ce secteur via une introduction en bourse.
En outre, les partenariats internationaux se développent de manière significative. Récemment, le gouvernement français s’est engagé à équiper le laboratoire de l’Agence d’études géologiques du Nigeria (NGSA) et à former de jeunes géologues aux techniques minières modernes.
Cet engagement fait suite à un protocole d’accord signé entre le président Bola Tinubu et le président français Emmanuel Macron.
Par ailleurs, l’Australie-Occidentale a approuvé des formations régulières pour les professionnels nigérians du secteur minier, avec un premier groupe dont le départ est prévu le mois prochain.
Le ministre Alake s’est également réjoui des investissements d’entités britanniques et saoudiennes dans l’ensemble de la chaîne de valeur minière.
Enfin, un protocole d’accord a été signé avec l’Afrique du Sud pour renforcer les capacités géologiques du Nigéria.