Sarah Koffi, la jeune servante ivoirienne, qui est devenue célèbre après sa récente sortie sur la maltraitance des servantes par les femmes mariées était passée sur le plateau de « C’midi ».
Une occasion pour elle de faire le tour de son actualité après le buzz qu’a créé son intervention concernant la situation des servantes.
« J’ai dû démissionner de mon dernier boulot de servante… Les invitations sur les plateaux télé et radio occupent tout mon temps », a-t-elle confié avant de révéler qu’elle veut changer de métier.
Sarah Koffi veut devenir une chanteuse afin de créer des chansons pour la cause de ses sœurs servantes victimes de maltraitance.
« Je veux désormais chanter. Le travail de servante ne m’intéresse plus. Je veux désormais faire carrière dans la musique. Cela, pour défendre la cause de mes sœurs et ex-collègues servantes à travers des thèmes que je vais développer dans mes chansons », ajout-elle.
Devenue servante à l’âge de 12 ans malgré elle, Sarah Koffi a confié qu’elle était beaucoup maltraitée par ses patronnes.
« J’ai commencé à travailler à l’âge de 12 ans. J’ai fait 8 mois chez la dame et elle m’a vraiment maltraitée. Je faisais tout dans la maison, le ménage, la lessive, les repas et je surveillais les enfants.
Quand les repas ne sont pas bien faits, elle me frappait comme jamais. J’ai beaucoup souffert. Et puisque je ne suis pas allée à l’école, je voulais aller chercher un travail.
C’est comme ça une camarade m’a proposé de travailler pour sa tante. Quand je l’ai dit à mon père, je pensais qu’il allait refuser, mais mon père a accepté sans broncher. Au début, la dame me traitait bien, mais après tout a basculé.
Tout a changé dans la maison du jour au lendemain. Même pour manger, tu dois lui demander la permission. Arrivée à Abidjan, j’ai fait 4 mois chez une dame qui me battait tout le temps. Elle me refusait les sorties et tout, alors que j’avais un enfant. Dans les premiers mois, elle me donnait le petit-déjeuner qu’elle a coupé par la suite. Même quand je veux dépenser mon argent, c’est tout un calvaire », raconte Sarah Koffi.
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