Beaucoup pensent encore que le cancer de la prostate concerne uniquement les hommes d’âge avancé. Pourtant, des cas surviennent bien plus tôt.
Le médecin Dr Beauty Sodokin a partagé sur LinkedIn, le 19 novembre 2025, un témoignage qui rappelle que personne n’est totalement à l’abri.
Il raconte l’histoire de Jonas, âgé de 34 ans au moment du diagnostic. Comme beaucoup de jeunes hommes, il était persuadé que cette maladie ne le concernait pas.
Pendant plusieurs mois, il remarque pourtant des signes discrets. Son jet urinaire devient plus faible, il se réveille plusieurs fois la nuit et ressent une fatigue qu’il attribue au stress.
Rien qui lui paraît alarmant. Tout change lors d’une consultation de routine où il mentionne que son père avait déjà eu des problèmes de prostate.
Ce simple détail suffit pour orienter le médecin vers des examens approfondis.
Les résultats tombent. Le taux de PSA est élevé, l’IRM montre des anomalies et la biopsie confirme un cancer de la prostate.
À seulement 34 ans. Jonas comprend alors une réalité que beaucoup ignorent encore. Les antécédents familiaux sont un facteur de risque majeur.
Les hommes d’ascendance africaine présentent un risque plus élevé et parfois des formes plus agressives.
Un mode de vie marqué par le surpoids, la sédentarité et une alimentation trop riche en graisses favorise aussi l’inflammation de la prostate.
De plus, le cancer de la prostate peut évoluer longtemps sans symptôme, ce qui retarde souvent le diagnostic.
Aujourd’hui en rémission, Jonas reconnaît avoir eu de la chance. Son cancer a été détecté tôt et pris en charge rapidement.
Son histoire rappelle qu’on n’est jamais trop jeune lorsque des facteurs de risque sont présents. Le dépistage n’est pas une contrainte mais un acte de responsabilité envers soi-même, sa famille et son avenir.