Grâce à Samuel Eto’o, le gouvernement de Paul Biya va débloquer une forte somme de 560 millions de FCFA.
En effet, le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), a sollicité une subvention de 560 millions de FCFA auprès de l’État pour soutenir les championnats d’Elite One et Elite Two.
Cette somme qu’a sollicité Samuel Eto’o au gouvernement de Paul Biya est destinée aux clubs professionnels, et vise à garantir la continuité des compétitions et à améliorer la situation financière des équipes engagées. Cependant, cette demande s’accompagne de vives critiques et soulève des interrogations.
Historiquement, des subventions similaires ont été promises par l’État, mais tous les fonds ne semblent pas avoir été débloqués.
Par exemple, une somme antérieure de 350 millions FCFA avait été allouée pour les championnats, mais sa mise à disposition effective reste floue.
Cette situation financière tendue affecte directement les clubs, qui peinent à payer leurs joueurs et à honorer leurs obligations logistiques. Pour la saison actuelle, les subventions prévues n’ont toujours pas été versées, malgré le démarrage des compétitions.
Par ailleurs, la gestion de la Fécafoot sous Eto’o est de plus en plus contestée. Bien que certains progrès soient visibles, comme la régularité des championnats et un meilleur encadrement des joueurs, d’importantes zones d’ombre subsistent.
Les critiques concernent notamment des conflits internes, des décisions controversées, et des litiges financiers avec des partenaires comme l’équipementier Le Coq Sportif.
De plus, la Confédération africaine de football (CAF) a lancé une enquête sur la gestion globale de l’institution, ajoutant à la pression sur Eto’o et son équipe dirigeante.
Malgré les turbulences, Eto’o défend ses actions, affirmant œuvrer pour le bien du football camerounais. Il met en avant la reprise des championnats sans interruptions majeures et le retour des supporters dans les stades.
Toutefois, ces efforts risquent d’être compromis si les tensions financières et administratives persistent. La relation tendue avec le gouvernement et l’absence de versement des subventions demandées illustrent les défis majeurs auxquels Eto’o est confronté.