La FECAFOOT traverse une nouvelle tempête sous la présidence de Samuel Eto’o. L’instance enregistre un départ important. Benoît Angbwa, secrétaire général adjoint, annonce sa démission. Il évoque un climat de travail insupportable et met en cause son supérieur direct.
Dans une lettre officielle, il détaille les raisons de son choix. « J’ai l’honneur de vous faire part de ma démission. Cette décision mûrement réfléchie est motivée par les conditions de travail devenues exécrables« , écrit-il.
Il accuse le secrétaire général de harcèlement moral et psychologique. Il affirme avoir subi des pressions constantes, rendant son travail impossible.
Depuis l’arrivée de Samuel Eto’o à la tête de la FECAFOOT, les tensions internes se multiplient. En 2022, Benjamin Didier Banlock, ancien secrétaire général, avait déjà claqué la porte.
Il dénonçait une gestion chaotique et un manque de sérénité. D’autres cadres ont suivi, laissant planer des doutes sur la stabilité de l’institution.
Benoît Angbwa avait pris ses fonctions en novembre 2024. Son rôle était d’assister le secrétaire général et de renforcer l’administration fédérale. Pourtant, en quelques mois, il a fait face à de nombreux blocages. Il accuse son supérieur d’avoir entravé son travail, jusqu’à le pousser à partir.
Ce départ relance les critiques. Beaucoup dénoncent un manque de cohésion au sein de la FECAFOOT. Les conflits internes affaiblissent l’organisation et ternissent l’image de la fédération.
Samuel Eto’o se retrouve sous pression. Certains s’interrogent sur sa gestion et sa capacité à instaurer un climat apaisé.
Pour l’instant, la FECAFOOT ne s’est pas exprimée. Le secrétaire général mis en cause reste silencieux. Cette absence de réaction nourrit les spéculations. L’affaire risque d’alimenter les débats dans les prochains jours.
Le départ de Benoît Angbwa laisse un vide au sein de la fédération. Trouver un remplaçant ne sera pas facile. Le climat actuel complique les recrutements.
La fédération doit rassurer et stabiliser son fonctionnement. Une nouvelle nomination devra éviter les tensions et garantir une meilleure gestion interne.
Samuel Eto’o doit réagir. Cette nouvelle crise ternit son bilan et affaiblit son autorité. Il devra apaiser les tensions et rassurer les acteurs du football camerounais.
Son mandat dépendra de sa capacité à gérer ces crises répétées. Un nouvel échec fragiliserait encore plus la FECAFOOT.