Le Premier ministre égyptien, Moustafa Madbouly, a visité le samedi 8 février 2025 le champ de gaz naturel de Zohr, situé au nord de Port Saïd, afin d’inspecter la plate-forme de forage Saipem 10000.
Il était accompagné de Karim Badawi, ministre du Pétrole et des Ressources minérales.
À leur arrivée, ils ont été accueillis par Francesco Gaspari, directeur général d’Eni, et Martina Opici, responsable de l’Afrique du Nord et du Levant.
Saipem 10000, un allié de taille dans la course au gaz
Le Saipem 10000 est l’un des plus grands navires de forage en eau profonde au monde. Ce navire a une capacité de forage allant jusqu’à une profondeur d’eau de 10 000 pieds (environ 3 000 mètres).
Il peut réaliser des forages de plus de 9 000 mètres et effectuer des tests prolongés des puits.
En Egypte, la société Eni extrait du gaz avec Saipem 10000. Cet appareil de forage a été choisi pour sa capacité à atteindre de grandes profondeurs. Il dispose d’une charge utile importante, permettant d’accueillir l’équipement nécessaire tout en optimisant le temps et l’énergie.
Le système électrique de la plate-forme permet de travailler dans diverses conditions climatiques et d’assurer le contrôle de la pression à l’intérieur des puits pendant le forage.
Engagement d’Eni en Égypte
Eni a découvert en Égypte le champ de Zohr en 2015. La production de gaz d’Eni a largement contribué à alimenter le réseau électrique égyptien jusqu’en 2024.
Eni emploie plus de 21 000 personnes en Égypte. L’entreprise favorise également l’utilisation de fournisseurs et prestataires égyptiens pour ses opérations.
Lors de la visite, M. Gaspari a mis en avant les efforts d’Eni en matière de développement durable. L’entreprise est engagée dans plusieurs projets dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture. De plus, elle travaille activement à la réduction des émissions de carbone issues de ses activités.
Le Premier ministre Moustafa Madbouly a réaffirmé le soutien total du gouvernement aux activités de forage et d’exploration.
Il a insisté sur l’engagement de l’Égypte à payer les redevances des partenaires étrangers afin de stimuler la production et de garantir des bénéfices mutuels.