Sahel : malgré les tensions avec le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger, l’Algérie prend une décision radicale qui plaira à l’AES

Sahel : malgré les tensions avec le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger, l'Algérie prend une décision radicale qui plaira à l'AES

Crédit photo : Service d'Information du gouvernement du Burkina Faso sur Facebook

Malgré les tensions avec le Burkina Faso, le Tchad, le Mali et le Niger, l’Algérie prend une décision radicale concernant le Sahel et cela devrait plaire à l’AES

« L’Algérie demeurera, en dépit des tentatives visant à semer le trouble sur son rôle pivot dans la région, un facteur efficient dans la sécurité et la paix au Sahel, et continuera, à faire tout ce qui est en son pouvoir, afin d’asseoir les fondements du dialogue et engager des approches régionales constructives au service de la sécurité et de la stabilité dans la région ».

Cette assertion reprise du discours du chef d’état-major de l’ANP, ministre délégué auprès du ministre de la Défense, prononcé hier à l’ouverture des travaux du séminaire « Le Sahel Africain : les défis sécuritaires et de développement à l’aune des rivalités géopolitiques dans la région », révèle l’importance, l’intérêt et l’attention que porte l’Algérie à la sécurité et à la stabilité de son voisinage composé de trois pays de l’AES (Burkina Faso, Mali, Niger) et du Tchad.

Reconnaissant l’existence d’une œuvre de sape des efforts de l’Algérie et des pays de la sous-région pour leur sécurité, les autorités algériennes demeurent attachées à la stratégie globale pour le renforcement de la stabilité et de la sécurité régionale, assise sur le soutien, la solidarité et le développement socioéconomique des pays.

C’est dans ce sens que l’Algérie a pris des initiatives sur les plans sécuritaire et militaire avec la mise en place de dispositifs communs, dont le comité d’état-major opérationnel conjoint (Cemoc) et l’Unité de fusion et de liaison (UFL), concernant le volet renseignement, que partagent les pays du Sahel dans le cadre essentiellement de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation.

Mais pas que. Au-delà du milliard de dollars d’investissements sur le continent annoncé par le président de la République, l’Algérie avait également prévu dans le sillage de sa proposition de sortie de crise au Niger après le putsch, une conférence internationale pour le développement de la région du Sahel. Une mention de nature à entretenir la sphère régionale loin de l’attrait des offres factices des puissances étrangères.

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