Le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Tchad et la Libye sont réunis autour d’un projet révolutionnaire qui va impacter tout le sahel. Il s’agit de l’Initiative Desert to Power.
Dans ce cadre, le Premier ministre burkinabè a reçu, le 30 juin, une délégation composée des ministres de l’Énergie du Niger, de Djibouti, du Tchad, de la Mauritanie, ainsi qu’un représentant du Mali.
Ils ont fait le point sur l’initiative Desert to Power, un projet stratégique qui réunit les pays de l’AES, la Mauritanie, le Tchad et Djibouti.
L’objectif visé par le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad en mettant en place ce projet révolutionnaire est de produire jusqu’à 10 gigawatts d’énergie solaire au profit de l’ensemble des pays du sahel.
Voici ce qui a déjà été fait depuis 2019 : la centrale solaire de 42 MWc à Ouagadougou, la centrale de 1 MWc à Gaoua, la future centrale de Dori (6 MWc), le projet photovoltaïque de 18 MW à Dédougou, le projet Pedecel visant à électrifier plus de 218.000 foyers, deux outils élaborés par la Banque africaine de développement et soumis à validation: un protocole commun pour encadrer les partenariats avec les producteurs indépendants d’électricité, ainsi qu’une stratégie Green Mini Grid.
Ce projet novateur a été conçu par le président de la Banque, Akinwumi Adesina, qui l’a qualifié de « baobab » de la Banque. « Desert to Power est ce que j’appelle le baobab des projets. Il nécessitera tous nos efforts si nous voulons changer les choses », a-t-il déclaré lors d’une réunion de la COP.