Le Maroc, l’Iran et la Turquie se sont rapidement positionnés pour combler le vide laissé par la France , en mettant l’accent sur le développement économique et en proposant ses infrastructures aux pays du Sahel.
Cette approche s’inscrit dans la continuité de la politique étrangère marocaine, qui mise sur des partenariats solides et mutuellement avantageux avec ses voisins du Sahel, renforçant ainsi ses liens historiques et économiques avec la région.
L’Iran cherche également à étendre son influence au Sahel, capitalisant sur le retrait des puissances occidentales.
À travers divers accords de coopération avec le Burkina Faso, touchant des secteurs allant de l’énergie à l’urbanisme.
Téhéran affiche son ambition de jouer un rôle majeur dans le développement de la région.
Toutefois, l’efficacité de ces engagements reste à prouver, étant donné les défis financiers et logistiques auxquels l’Iran est confronté.
La Turquie, en revanche, adopte une stratégie plus affirmée, se concentrant sur l’aspect militaire de sa coopération avec les pays du Sahel.
En fournissant des drones de combat et d’autres équipements, Ankara s’affirme comme un allié de poids pour les régimes sahéliens dans leur lutte contre l’insécurité.
Cette politique agressive permet à la Turquie de grignoter sur les plates-bandes de la Russie, qui demeure le principal partenaire militaire de la région.
Ankara propose ainsi des alternatives efficaces et économiques aux armements traditionnels, avec des drones réputés pour leur coût abordable et leur grande efficacité.
Ces évolutions soulignent une période de transition dans le Sahel, où de nouveaux acteurs stratégiques se positionnent pour influencer l’avenir de la région.
Retrouvez l’essentiel de l’actualité sur notre compte Tiktok.