Lors de la 60ᵉ session du Conseil des droits de l’Homme à Genève, la République Centrafricaine a pris la parole au nom de 40 États pour réaffirmer un soutien commun à la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
L’information a été rapportée par Hespress .Cette déclaration collective n’a rien d’anecdotique : elle illustre la construction progressive d’un front diplomatique en faveur de la solution proposée par Rabat.
Plutôt que d’opter pour des positions maximalistes, cette coalition met en avant le caractère pragmatique et réaliste de l’autonomie élargie, qui reste compatible avec le droit international et sous la supervision du Conseil de sécurité.
L’importance de cette mobilisation tient au nombre d’États représentés. Quarante voix regroupées en une seule déclaration, c’est comme une chorale diplomatique où chaque pays ajoute sa note pour donner plus de force à la mélodie. Cette unité permet d’envoyer un message clair.
Le rôle joué par la Centrafrique dans ce rassemblement est également révélateur d’une évolution. La cause du Sahara occidental n’est plus uniquement défendue par les alliés historiques du Maroc, mais bénéficie d’un relais actif au sein d’États africains et d’autres régions.
En se positionnant comme porte-voix de 40 pays, Bangui contribue à renforcer la légitimité internationale de Rabat et à isoler les discours qui s’opposent à toute forme de compromis.
L’intervention de la République centrafricaine, au nom de 40 pays, marque une nouvelle étape dans la bataille diplomatique autour du Sahara.
Elle illustre comment des alliances stratégiques, lorsqu’elles sont portées collectivement, peuvent redessiner les équilibres au sein des institutions internationales.
Pour Rabat, ce soutien massif consolide la reconnaissance progressive de son initiative d’autonomie comme l’option la plus crédible.
Pour les observateurs, il s’agit d’un signe clair : l’immobilisme qui a longtemps caractérisé le dossier pourrait céder la place à une dynamique de résolution.