À l’heure où le partage des contenus sur les réseaux sociaux est inscrit au cœur des activités des internautes, le transfert de contenu à caractère s3xuel (s3xtape) ne prend qu’une ampleur de plus en plus vive.
Au Bénin, la loi mise sur le dressage bien strict des internautes afin d’éliminer au maximum les égarements liés aux partages des sextapes.
Une s3xtape est une vidéo érotique ou pornographique amateur destinée à un visionnage privé et souvent faite par des célébrités qui en sont les protagonistes.
Parfois, si ça ne sert qu’à alimenter les bas penchants, ces s3xtapes peuvent également se révéler être un atout pour du chantage.
Ainsi, l’article 574 du Code du numérique béninois portant sur l’atteinte à la vie privée commise sur internet fixe en noir sur blanc les sanctions qui encourent quant à la diffusion de ces types de contenus.
Voici ce qu’il en ressort sur le partage des sextapes
Est puni de cinq (5) ans d’emprisonnement et de vingt-cinq millions (25 000 000) de francs CFA d’amende, le fait,
Au moyen d’un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique, de volontairement
Porter atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui :
1- en captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ;
2- en fixant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de celle-ci, l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé.
Lorsque les actes mentionnés au présent article ont été accomplis au vu et au su des intéressés sans qu’ils s’y soient opposés, alors qu’ils étaient en mesure de le faire, le consentement de ceux-ci est présumé.