Depuis quelque temps, le Rwanda fait face à des sanctions internationales en raison de son soutien au mouvement rebelles du M23 qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
La communauté internationale souhaite l’arrêt immédiat du soutien du Rwanda à ce mouvement armé qui endeuille la RDC.
Quelques semaines après l’imposition de nouvelles mesures à l’encontre de Kigali pour son implication dans le conflit dans l’Est du Congo, le président rwandais Paul Kagamé a fait une sortie hors du commun.
En effet, en début de semaine, le chef d’État rwandais a déclaré que les pays qui sanctionnaient Kigali peuvent « aller au diable », a rapporté TV5 Monde.
« Si quelqu’un vient (…) et dit: +Hé, nous allons vous sanctionner+. Quoi? Allez au diable », a déclaré Paul Kagame à l’occasion d’un événement marquant le début des commémorations du génocide des Tutsi de 1994.
Pour le dirigeant rwandais, tout comme le Rwanda, les pays qui sanctionnent Kigali ont aussi leurs problèmes.
Paul Kagamé estime donc qu’ils devraient plutôt se concentrer à trouver des solutions à leurs différents problèmes plutôt que de s’ingérer dans les affaires de Kigali.
« Vous avez vos propres problèmes à régler, allez régler vos propres problèmes, laissez-moi m’occuper des miens », a martelé avec véhémence le président rwandais.
En février 2025, les États-Unis et Bruxelles ont adopté des sanctions à l’encontre des responsables rwandais et dirigeants du mouvement du M23.
Le Royaume-Uni, le Canada et l’Allemagne ont eux aussi, procédé à la suspension d’une partie de leur aide au pays et limité les permis d’exportation.
Toutefois, il faut souligner que suite à ses sanctions, le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la Belgique.
Pour Kigali, la Belgique a pris parti pour la RDC et est d’ailleurs la principale instigatrice des sanctions européennes à son encontre.