Récemment, des révélations ont eu lieu sur la façon dont le gouvernement américain procédait pour espionner secrètement certaines bases russes.
Il a ainsi été révélé, il y a quelques jours, que durant 18 heures au total, un drone américain (un RQ-4B Block 40) a espionné des bases russes.
Ce dernier a profité de la proximité entre l’oblast de Kaliningrad avec la frontière polonaise, pour récupérer certaines informations.
Rien de surprenant, toutefois, avec un tel engin. Ce drone, de qualité, dispose d’une autonomie totale de 32 heures.
À cette autonomie assez poussée s’ajoutent des capacités de reconnaissance assez exceptionnelles. Des avantages utilisés par l’armée américaine, le 6 juillet dernier.
En effet, selon plusieurs sites de “live tracking” (de suivi en direct), ce drone a décollé tôt le matin, d’Italie, avant de rejoindre la Roumanie puis de prendre la direction du Nord, longeant la frontière ukrainienne puis la Biélorussie.
C’est alors que ce drone s’est dirigé vers l’enclave russe de Kaliningrad. Il y restera alors, le temps de 18 heures.
Ce n’est que le 7 juillet, aux alentours de 11h30, qu’il a finalement repris sa route pour se rediriger vers l’Italie, d’où il a décollé quasiment 24 heures plus tôt.
Une mission qui a repris, quelques jours plus tard. En effet, le 13 juillet, ce même drone a été une nouvelle fois aperçu, après avoir décollé de sa base de Sigonella, en Italie.
Le trajet était exactement le même, avec un passage par la Grèce, la Roumanie, la Hongrie et la Pologne. Ici, toutefois, le drone a effectué une mission d’observation à l’ouest de la Biélorussie.