Alors que le conflit opposant l’Ukraine à la Russie depuis trois ans bat son plein, Moscou se dit ouvert pour un accord de paix avec Kiev.
Toutefois, le Kremlin a clairement fait savoir qu’il exigera des « garanties en béton » dans le cadre d’une éventuelle résolution pacifique du conflit l’opposant à Kiev.
Dans une interview accordée au quotidien russe Izvestia, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Alexandre Grouchko, a déclaré que s’il devrait y avoir un accord de paix avec l’Ukraine, ce serait à certaines conditions imposées par la Russie.
« Nous demanderons que des garanties sécuritaires en béton fassent partie d’un accord » a-t-il fait savoir.
Selon le vice-ministre russe des Affaires étrangères, l’une des conditions serait que Kiev prenne l’engagement ferme de ne pas intégrer l’OTAN.
D’après ses propos, « le statut neutre de l’Ukraine et le refus des pays de l’OTAN de l’accepter comme membre de l’alliance » devraient faire partie de telles garanties.
Si l’on s’en tient à ses propos, l’accord pourrait bien inclure la présence d’observateurs non armés en Ukraine ou d’une mission civile.
Il a également réitéré l’opposition du Kremlin au déploiement de soldats de l’OTAN à Kiev.
Par ailleurs, soulignons que le président américain Donald Trump a annoncé le dimanche 16 mars 2025, qu’il s’entretiendra avec Vladimir Poutine le mardi 18 mars.
Selon le chef d’État américain, cet entretien vise à rapprocher la Russie et les États-Unis pour mettre un terme au conflit russo-ukrainien.