Depuis le début du conflit russo-ukrainien, les relations entre la Cour pénale internationale (CPI) et Moscou n’ont cessé de se détériorer.
La Russie s’est érigée en défenseur de la souveraineté nationale face aux critiques de la communauté internationale. Dans ce contexte, un nouvel épisode s’ajoute à cette saga diplomatique.
Le Kremlin a pris la décision extraordinaire de mettre Karim Khan, le procureur de la CPI, sur avis de recherche.
Cette décision serait une réponse au mandat d’arrêt délivré par la CPI à l’encontre de Vladimir Poutine.
La décision de la CPI est accusée de « grande partialité » par Moscou, qui voit en elle une volonté politique de traduire en justice le dirigeant russe.
https://twitter.com/lsiafrica/status/1659578162513149954
Pourtant, le mandat d’arrêt, selon des sources concordantes, aurait été délivré suite aux accusations de crimes de guerre perpétrés par les forces russes dans le conflit ukrainien.
Karim Khan est une personnalité éminente de la justice internationale, ayant déjà dirigé la défense de Saddam Hussein, l’ancien président irakien, lors de son procès en 2005.
Dans un contexte géopolitique tendu entre la Russie et l’Occident sur plusieurs fronts, la CPI devient un terrain de jeu diplomatique particulièrement sensible.
La décision de Moscou de mettre Karim Khan sur avis de recherche est un nouveau signe d’une posture plus offensive de la diplomatie russe, cherchant à préserver l’image de son dirigeant en arborant un patriote anti-impérialiste.
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