Dans une interview à un média turc, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a critiqué le dollar, initialement promu pour fluidifier les échanges, mais devenu selon elle un instrument de domination néocoloniale.
Elle estime que la dédollarisation n’est pas un objectif en soi, mais une réalité dictée par l’instabilité de ce qui est devenu « une devise très problématique ». Le billet vert ne suscite plus confiance.
À l’origine, le dollar devait simplifier la coopération économique internationale. Mais avec le temps, il est devenu un outil de punition pour pénaliser certains pays, déplore Mme Zakharova.
La crise ukrainienne l’a montré : les États-Unis n’hésitent pas à utiliser le dollar et le système financier international comme « arme » géopolitique contre des nations récalcitrantes.
Face à ce constat, de plus en plus de pays se tournent vers des alternatives comme le commerce en monnaies nationales prôné par les BRICS. Ils cherchent une protection contre l’instabilité inhérente au dollar.
Pour la porte-parole, cette dédollarisation n’est donc pas un choix idéologique, mais une réaction pragmatique à la dérive du billet vert comme outil de coercition au service de l’hégémonie américaine. Le rejet du dollar par certains pays est inévitable.
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