Dans la nuit du 5 au 6 juin 2025, la Russie a frappé fort. Elle a mobilisé un arsenal impressionnant, combinant plus de 400 drones explosifs à 40 missiles balistiques et de croisière.
Le Kremlin affirme avoir visé des objectifs militaires précis dans le but d’affaiblir les capacités de défense de son adversaire.
C’est l’Ukraine qui a subi cette offensive d’une rare intensité. Les régions de Kyiv, Kharkiv, Dnipro et Lviv ont été visées.
Plusieurs infrastructures énergétiques ont été endommagées, provoquant des coupures de courant massives. Au moins trois civils sont morts, et des dizaines de blessés ont été signalés.
Le président Volodymyr Zelensky a rapidement réagi. Il a dénoncé une attaque « planifiée, barbare et systématique », estimant que la Russie cherche à détruire les fondements vitaux du pays.
Les drones, de type Shahed, ont semé la panique dans les zones résidentielles, tandis que les missiles ont touché des cibles civiles et industrielles.
De son côté, Moscou affirme avoir mené une opération ciblée contre des centres de commandement, des stocks d’armement occidental et des systèmes de défense aérienne. L’armée russe semble vouloir affaiblir les défenses ukrainiennes avant une éventuelle offensive terrestre estivale.
Face à cette nouvelle escalade, Zelensky a renouvelé ses appels à l’Occident. Il réclame d’urgence l’envoi de systèmes Patriot, de missiles longue portée et une accélération de l’intégration à l’OTAN. Il estime que seule une protection collective peut freiner les ambitions du Kremlin.
Les États-Unis, par la voix du Département d’État, ont condamné une « attaque délibérée contre des civils ». L’Union européenne, elle, prévoit une nouvelle vague de sanctions contre le complexe militaro-industriel russe. Plusieurs dirigeants européens appellent à renforcer l’aide militaire à Kyiv.
Cette attaque intervient à une semaine du sommet du G7 en Italie, où la guerre en Europe figurera parmi les sujets prioritaires.
Elle confirme la volonté de la Russie d’imposer sa stratégie par la force et de tester la cohésion des alliés occidentaux.
En intensifiant les frappes, Moscou fait monter la pression. Le 6 juin 2025 restera peut-être comme le jour où le conflit a franchi un nouveau seuil.