La Banque gabonaise et française internationale (BGFI Bank) se retrouve une nouvelle fois devant les tribunaux dans l’affaire l’opposant à la société E-Doley Finance SARL depuis plusieurs années.
Récemment, les deux protagonistes se sont retrouvés devant le tribunal de commerce du Gabon. C’était dans le cadre d’une audience spéciale de fixation.
Au cours de l’audience, les conseils des deux institutions financières ont « une nouvelle fois choisi de faire diversion ». Ils ont protesté contre les procédures tout en évoquant la question « des exceptions ».
En effet, E-Doley Finance SARL, une société spécialisée dans la création des applications digitales innovantes a traduit la BGFI Bank depuis quelques années maintenant devant le tribunal de commerce de Libreville.
Elle accuse la Banque gabonaise de vouloir acquérir d’une façon tout à fait illégale en transgressant les engagements contractuels, l’application qu’elle a créée.
En effet, l’application, objet de discorde entre les deux entreprises permet d’avoir accès à toutes les opérations bancaires depuis son téléphone ou tout autre appareil mobile.
E-Doley Finance SARL avait rejeté l’offre de la BGIF et avait amené devant les juridictions gabonaises mais également françaises. Paris avait tranché en faveur du plaignant, E-Doley Finance SARL.
Mais à Libreville, l’affaire n’est toujours pas clôturée. Le tribunal n’a pas encore donné son verdict jusqu’ici.
Selon le média local top infos Gabon, « le conseil de BGFIBank use de tous les subterfuges judiciaires pour tenter de bloquer et de paralyser la procédure qui, au regard des pièces à conviction, laisse entrevoir une victoire du plaignant ».
Lors de l’audience récemment, les avocats de E-Doley Finance SARL ont déclaré être prêts pour plaidoirie alors que les avocats de la partie adverse a refusé de plaider sous prétexte qu’il y aurait absence de régulation dans la constitution de l’autre camp.
Pour l’heure, l’audience a été reportée au 20 février 2024.
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