Quelques jours après avoir hérité du numéro de Diogo Jota, Rùben Neves a décidé de lui rendre hommage de manière symbolique.
Le milieu portugais a dévoilé un nouveau tatouage en hommage à son ami disparu. Sur ses mollets apparaît désormais l’image d’une étreinte entre les deux joueurs. Cette marque indélébile symbolise une amitié forte et un lien que la mort n’a pas effacé.
Rúben Neves a montré ce tatouage de Diogo Jota lors d’un entraînement avec la sélection portugaise. L’image a immédiatement circulé sur les réseaux sociaux et suscité de nombreuses réactions.
La Fédération portugaise a d’ailleurs relayé la photo avec un message touchant : « Nunca serás esquecido. Somos 23+1 » — que l’on traduit par « Tu ne seras jamais oublié. Nous sommes 23 + 1 ». Ce rappel souligne que Jota reste présent dans le cœur de l’équipe.
L’histoire entre Neves et Jota dépasse le cadre du football professionnel. Les deux joueurs se sont connus très jeunes, dans les sélections de formation du Portugal.
Ils ont aussi partagé l’expérience du FC Porto, avant de se retrouver en Angleterre, à Wolverhampton. Leur complicité s’est renforcée au fil des années, sur et en dehors du terrain. En gravant cette étreinte sur sa peau, Neves a voulu figer pour toujours cette fraternité.
Cet hommage ne se limite pas au tatouage. Quelques jours avant, la Fédération avait décidé de confier à Rúben Neves le numéro 21, autrefois porté par Diogo Jota.
Le sélectionneur Roberto Martinez a justifié ce choix en expliquant que ce geste symbolique maintenait l’esprit de Jota dans le groupe.
Selon lui, le souvenir du joueur agit comme une source d’unité et de motivation pour l’ensemble de l’effectif. La famille de Jota a également donné son accord, renforçant la portée émotionnelle de cette décision.
Le football portugais a déjà rendu plusieurs hommages collectifs à Diogo Jota. À Liverpool, son ancien club, son numéro a été également retiré définitivement.
Son ex-coéquipier James Milner porte désormais le numéro 20 à Brighton, un autre clin d’œil à la mémoire de l’attaquant. Mais le geste de Neves reste sans doute le plus intime et le plus fort.