Le manager de Manchester United, Ruben Amorim, a exprimé son ambition et son espoir de rester au club pendant de nombreuses années.
Le manager des Red Devils a débuté sa pré-saison sur une série impressionnante, l’équipe affichant actuellement d’excellentes performances.
Manchester United a écrasé Bournemouth 4-1 et Amorim a félicité le jeune Ethan Williams après une performance impressionnante.
Le manager portugais a admis que la saison dernière, il abordait souvent les matchs le cœur lourd, sachant que son équipe n’était pas compétitive, mais il estime que la situation s’est considérablement améliorée et que la culture des joueurs commence à changer.
Les propos de Ruben Amorim
“Oui, je veux rester. Je veux rester encore 20 ans. C’est mon objectif et j’y crois, j’y ai toujours cru. Quelque chose va se passer. À un moment donné, je vais avoir de la chance à nouveau.
J’ai eu beaucoup de chance tout au long de ma carrière d’entraîneur jusqu’à présent. Mon idée est de rester ici pendant de nombreuses années, mais nous savons tous que ce sont les résultats qui en décideront.
Nous savons que la saison dernière, j’ai déjà épuisé tout le crédit dont je disposais, donc je suis prêt à repartir de zéro. Il m’a fallu cinq ans pour choisir ce club, donc je ne veux pas échouer.
Regardez le Sporting. C’était la même chose. Ils m’ont dit qu’après trois mois, je serais viré. Ils m’ont également dit que j’avais 3 % de chances de remporter le titre avec le Sporting.
Ce n’était pas tant la façon dont je rentrais chez moi après les matchs la saison dernière qui m’importait, mais plutôt la façon dont je partais pour les disputer, car j’avais parfois le sentiment que nous allions souffrir.
J’anticipais toutes les difficultés que nous allions rencontrer lors de nos matchs. C’était le plus dur : aller disputer des matchs en sachant que nous n’allions pas être compétitifs.
Quand je rentrais chez moi, je regardais simplement ma famille et j’essayais de penser à autre chose. Mais j’étais vraiment déçu.
Il y a eu des moments très difficiles pour moi l’année dernière. J’avais l’impression que je devais juste survivre jusqu’à la fin. J’avais l’impression de laisser tomber tous ces gens.
Dans le football, quand on perd autant de matchs, il est difficile pour tout le monde de croire en une idée et en toutes les choses que l’on veut changer. Parce que je devais tout faire à partir de zéro, avec plus de temps et des changements que je ne pouvais pas faire à l’époque.
Je savais ce que je devais faire pour changer le club, mais trois mois avant la fin de la saison, l’objectif était d’essayer de remporter l’Europa League.
Nous avions du mal, nous essayions de protéger les joueurs et ne les faisions jouer que pendant environ 60 minutes. Vous ne pouvez pas faire ça à Manchester United.
On ne peut pas penser comme ça. C’est pourquoi j’étais si déçu, car je ne pouvais rien faire. Je devais attendre, et attendre quand on est l’entraîneur de Manchester United, c’est comme aller au combat les mains liées dans le dos.
Quand on perd, il faut changer la culture, les normes. Je pense que nous sommes mieux organisés maintenant, chacun connaît sa place.
C’est mon travail, et tout le monde le sait. Cela peut sembler insignifiant, mais c’est très important. Il y a certaines choses que je ne sais pas, j’ai donc besoin d’être entouré de personnes compétentes pour m’aider à changer la culture.
J’ai l’autorité. C’est mon travail, et c’est ce que veut le club. Mais ce qui est plus important, c’est que j’ai besoin que tout le club tire dans le même sens. Nous avons tout amélioré, le service médical, la nutrition et la façon dont nous nous comportons lors des tournées et sur le terrain.
Les règles. Tout compte. Je sais que ce ne sont pas des enfants, et je ne traite pas les joueurs comme des enfants. Mais je pense que ces petites règles peuvent contribuer à renforcer le groupe.
Je suis très satisfait des joueurs que nous avons recrutés. Ils ont fait leurs preuves en Premier League, ils ont les qualités physiques requises et je suis très satisfait de leur personnalité. Nous devons être un peu plus émotionnels dans cette équipe.
Avec cette émotion, nous ferons plus de sacrifices, nous aurons plus de rythme, plus d’énergie. La compétition nous aidera.
C’est l’année idéale, car nous ne participons pas aux compétitions européennes. Nous pouvons établir des normes afin d’être vraiment prêts pour la saison prochaine, avec une culture déjà en place”, a déclaré Ruben Amorim, selon Sportal.