Ronald Araujo traverse une période noire au Barça. Le 6 mai 2025, le club a été éliminé de la Ligue des champions au terme d’un match retour épique contre l’Inter Milan.
Après avoir mené 3-2 dans le temps réglementaire, les Catalans ont été rejoints dans les arrêts de jeu avant de s’incliner 4-3 en prolongation.
Ce résultat a permis aux Italiens de se qualifier pour la finale avec un score cumulé de 7-6. Très vite, Araujo a été pointé du doigt pour une action jugée décisive dans la rencontre.
Pris pour cible, le défenseur a réagi en désactivant les commentaires sur toutes ses publications Instagram.
Faut-il le préciser, cette rencontre a été riche en émotions. À la 21e minute, Lautaro Martínez ouvre le score pour l’Inter. Puis, Araujo provoque un penalty transformé par Çalhanoğlu à la 44e minute. Dès cet instant, les critiques commencent à enfler.
Barcelone réagit en seconde période avec trois buts signés Eric García, Dani Olmo et Raphinha. Mais dans les arrêts de jeu, Francesco Acerbi égalise à 3-3, forçant les prolongations. C’est finalement Davide Frattesi qui crucifie les Blaugranas à la 99e minute.
Sur les réseaux sociaux, le déferlement est immédiat. Ronald Araujo, jugé fautif sur plusieurs actions défensives qui ont coûté cher au Barça, est devenu la cible principale. Insultes, accusations, commentaires r@cistes : la haine se déverse sous ses publications Instagram.
Pour se protéger, le joueur décide donc de désactiver les commentaires, un geste qui témoigne de la violence de la situation.
Notons que dans un message sobre publié après la rencontre, il a partagé sa déception et présente ses excuses : « J’ai mal, comme vous tous. J’ai donné tout ce que j’avais, mais ce n’était pas suffisant ». Malgré ce message, les critiques continuent.
La tension s’accentue lorsque des voix discordantes émergent au sein même du vestiaire. Certains pointent du doigt les erreurs individuelles. Araujo, sans répondre frontalement, rappelle les valeurs du groupe : « Il y a des choses qu’on doit régler à l’intérieur ».
L’affaire Araujo illustre une réalité inquiétante : l’acharnement numérique après une défaite. Dans un football de plus en plus exposé, une erreur peut suffire à déclencher une tempête.
En fermant temporairement l’accès à ses commentaires, le défenseur tente de préserver ce qu’il lui reste : sa dignité et sa santé mentale.