Rodrygo Goes vit une saison très compliquée sous les ordres de Xabi Alonso.
3 titularisations, 2 passes décisives et seulement 359 petites minutes de jeu disputées avec le Real Madrid. Voilà le bilan famélique de Rodrygo depuis le début de cet exercice 2025-2026. Relégué sur le banc des remplaçants ces dernières semaines – conséquence directe de l’arrivée de Xabi Alonso dans la capitale espagnole – l’international brésilien (37 sélections, 9 buts) a finalement profité de cette trêve internationale pour retrouver son ancien coach, Carlo Ancelotti, et surtout du temps de jeu…
Titulaire et passeur décisif face au Sénégal samedi dernier, le natif d’Osasco intégrait, une nouvelle fois, le onze auriverde face à la Tunisie. Plein d’envie, disponible pour ses partenaires mais en manque de réussite face au but adverse, le droitier d’1m74 a finalement livré une prestation «mi-figue mi-raisin». Souffrant – au même titre que Vinicius Jr – de la comparaison avec le jeune Estêvão, l’ancien joueur de Santos n’a ainsi pas pu éviter le match nul (1-1) logiquement concédé par les siens. Après la rencontre, le Brésilien a, cependant, pris le temps de s’arrêter en zone mixte.
Rodrygo n’a pas perdu espoir
L’occasion pour lui de saluer le travail du Mister depuis son arrivée à la tête de la Seleção. «Je ne peux que tirer un bilan positif depuis que j’ai commencé à être appelé avec Ancelotti. Ce sont des sentiments positifs, voir comment l’équipe s’est améliorée. Maintenant que nous avons une idée claire de comment jouer et comment défendre, cela fait une grande différence», a tout d’abord confié l’intéressé en zone mixte. Mais le numéro 11 des Merengues ne s’est pas arrêté là…
Invité à se décaler pour répondre à une autre salve de questions, Rodrygo s’est alors frayé un chemin parmi les dizaines de journalistes brésiliens présents dans les couloirs de Pierre-Mauroy avant d’être interrogé sur son très faible temps de jeu du côté de Madrid… «Il n’y a pas grand-chose à faire (concernant le fait de ne pas avoir autant d’occasions au Real qu’en sélection, ndlr)», a rapidement rétorqué l’intéressé. Avant de développer : «je dois continuer à travailler, à m’investir et essayer de gagner la confiance de l’entraîneur là-bas (Xabi Alonso), comme j’ai celle de l’entraîneur ici (Carlo Ancelotti). Je pense que c’est seulement pendant les entraînements que je peux m’améliorer, il (Xabi Alonso) voit mon dévouement, et qui sait, j’aurai peut-être plus de chances». Le message est passé. Reste désormais à savoir si Xabi Alonso en tiendra compte