À 29 ans, Rodri n’imagine pas jouer jusqu’à 40 ans, comme le fait encore Luka Modric, bientôt quadragénaire le 9 septembre.
Le milieu espagnol de Manchester City, actuellement en convalescence, a confié dans une interview à Elmundo.es que sa blessure, loin d’être une malédiction, pourrait paradoxalement prolonger sa carrière.
« Je me considère encore jeune, mais je suis à peu près à la moitié de ma carrière. Voir Modric à 40 ans, c’est inimaginable pour moi », a reconnu le Ballon d’Or en titre.
« Pourtant, je pense que cette blessure m’a permis de reposer mes jambes et mon corps. Personne ne souhaite être blessé, mais c’est le côté positif. »
Le joueur explique avoir travaillé plus intensément que jamais pour revenir au plus haut niveau : « Deux ou trois séances par jour, de la musculation, du travail en salle… Après deux ou trois semaines d’arrêt total, j’ai repris progressivement avec mon genou. »
Son retour devrait regagner l’effectif de Pep Guardiola ce mois. L’absence du milieu défensif a pesé lourd la saison dernière : le club a dû se contenter de la troisième place de Premier League, derrière Liverpool et Arsenal.
Revenu brièvement en fin de saison, Rodri a rechuté lors de la Coupe du monde des clubs, face à Al-Hilal (4-3), compromettant une nouvelle fois les plans de Pep Guardiola.
Indispensable dans le système du technicien catalan, l’Espagnol est jugé « irremplaçable » par de nombreux supporters.
Certains estiment cependant que City devra apprendre à composer sans lui, en s’appuyant sur des jeunes comme Nico González, Reijnders ou Cherki, mais aussi sur des cadres tels que Bernardo Silva et Gündogan.
Pour Guardiola et les Cityzens, ce mois de septembre sera donc décisif. Le retour de Rodri pourrait bien conditionner les ambitions du club cette saison.