La Cour suprême fédérale du Brésil a rouvert la procédure dans le cas de Robinho, l’ancien footballeur en disgrâce reconnu coupable de vi0l.
Selon le média brésilien G1 Globo, ce nouveau procès, qui s’est tenu le 15 novembre 2024, jour férié de la Proclamation de la République au Brésil, intervient quelques mois après que l’ancien ailier de Manchester City et du Real Madrid a commencé à purger une peine de 9 ans de prison au pénitencier II de Tremembé, à São Paulo.
L’équipe de défense de Robinho a déposé 2 recours en habeas corpus, demandant sa libération pour purger sa peine en toute liberté.
Alors que le juge Gilmar Mendes a exprimé son soutien à l’appel, les juges Luiz Fux et Edson Fachin s’y sont fermement opposés.
Les délibérations, initialement interrompues en septembre pour examiner le cas, ont relancé un débat acharné sur la justice, le privilège des célébrités et la capacité du système juridique à mettre un terme aux victimes.
Affaire de viol de Robinho : un crime qui a ébranlé le football international
La condamnation du joueur fait suite à un incident survenu en 2013 à Milan, en Italie, où il a été reconnu coupable de participation au viol collectif d’une Albanaise de 23 ans dans une discothèque.
À l’époque, il jouait pour l’AC Milan et les allégations ont provoqué une onde de choc dans le monde du football.
Malgré les efforts du procureur de Milan pour l’extrader, la constitution brésilienne protège ses citoyens contre l’extradition pour purger des peines à l’étranger.
L’ancienne star de Santos avait précédemment fait valoir que sa couleur de peau avait affecté la procédure menant à son verdict accablant.
L’indignation du public s’est depuis accrue alors que la défense de Robinho tentait d’obtenir sa libération.
Les critiques ont également fait valoir que cette affaire illustre à quel point les lacunes juridiques peuvent entraver la justice, en particulier dans les crimes transfrontaliers.
La victime, dont l’identité a été protégée, continue de demander justice malgré ces batailles juridiques prolongées.